Gradient Helsinki

3
4865
Gradient Helsinki
Gradient Helsinki

Les vacances sont terminées, alors vive les vacances 🙂
Nous allons nous replonger avec délice dans les méandres exaltantes de la haute fidélité, en commençant par l’essence même de la reproduction des sons : les haut parleurs.
Quand on parle d’enceintes acoustiques, il est courant de faire référence à une boite fermée aux quatre coins de plus ou moins grande taille, avec des haut-parleurs dedans, classique me direz vous.

Gradient modèle Helsinki

Il existe néanmoins d’autres types de principes de reproduction de la musique et parmi ceux ci, l’open baffle ou aussi appelé baffle infini et c’est de ce dernier dont nous allons parler cette semaine.

Cela consiste habituellement en une planche verticale de taille respectable, dans laquelle sont insérés les hauts-parleurs, les plus gros étant positionnés au plus bas ceci afin de pouvoir restituer un minimum de basse, ce type de OB n’est généralement pas très esthétique, sauf pour les réalisation transparentes réalisées en plexiglass, au dela de prendre beaucoup de place.

Il existe néanmoins différentes formes et sortes de OB, les modèles Orion de Linkwitz sont selon moi les plus aboutis à ce jour, tout en étant en constante évolution, un système actif relativement complexe, qui en revanche est hautement musical une fois mis en œuvre par un fin connaisseur adepte de l’électronique.

Aujourd’hui nous allons vous présenter une enceinte résolument différente, qui partage deux modes de fonctionnement sur un axe, le mode vélocité pour les basses et cardioïde pour le médium aigu, il s’agit des enceintes Finlandaises Gradient modèle Helsinki que nous avons testé durant plusieurs mois sur plusieurs systèmes.

Spécifications des Gradient Helsinki 1.5

Source issue du manufacturier
Différents modèles : Birch, oiled Walnut, oiled Oak, Black, White
Principe de fonctionnement : Controlled directivity, soit en mode Open Baffle
Efficacité : 85dB / 2.83V / 1m
Impédance : Nominale de 6 ohms, min. higher than 4 ohms
Frequency response
Freefield 200-20000Hz +/-1dB, -6dB cut off at 35Hz
Radiation Patterns
Bass Diapole, midrange & treble cardioid
Fréquence de coupure du filtre : 200-300Hz(depends on angle of observation) & 2.2kHz
Puissance d’amplificateur recommandée 50-250W
Features : Connecteurs Professionnels Speakon • Bi-câblage • Bi-amplification possible
Hauteur 92 cm / poids 23 kg.

Gradient Helsinki et câble DNM

Présentation

Les Gradient Helsinki se présentent sous la forme d’un assemblage de ply wood de 60mm d’épais, qui reçoit à la base un woofer de 30cm dipôle, plus haut un médium en mode cardioïde, puis un tweeter, dans une sorte de corolle, le tout vissé sur une plaque de verre découplée du sol par 4 plots d’élastomère transparent.

Principe de fonctionnement

Depuis le temps que je voulais véritablement écouter les encientes Gradient Helsinki dans un environnement connu, là pour le coup, je me suis régalé.

Que ce soit en mode stéréo sur mon système hifi ou au cœur du système cinéma maison, les Helsinki m’ont apporté ce que j’attendais depuis longtemps de la part d’enceintes acoustiques de ce type, qu’elles soient là pour reproduire fidèlement les sons à l’évidence, mais finissent surtout par disparaître du paysage visuel, pour ne laisser place qu’à une image stéréo, pleine, entière dont la qualité première sont les timbres médiums aigus, portés dans les airs, comme suspendus par des fils invisibles, si tant est que la prise de son le permette.
La scène sonore est en effet pleine, riche, 3D, les aigus ne semblent pas sortir d’un point cible, ni forcer la note, c’est aéré, les voix articulées sont intelligibles.
Pour en arriver là il faut travailler un peu, car le placement des Helsinki réclame toutes les attentions et beaucoup de patience, d’autres avant nous s’y sont essayés, mais peu sont allés au bout.

Elles sont particulièrement exigeantes, le concepteur offre sur ce point de bons conseils, mais l’angle à donner en partant des fameux 45° recommandés et la disposition dans la pièce en regard des murs sera déterminant quant à la qualité du grave et c’est cette partie du spectre qui est la plus difficile à contrôler, pour les reste, ce n’est que du bonheur.
Le registre grave est selon moi la partie la plus ardues, elle m’a demandé de la persévérance.

Il aura fallu moult essais avant de parvenir à un résultat convenable et ce n’est que bien plus tard que les performances ont permis de révéler toutes les qualités des Helsinki.
J’insiste sur le fait qu’elles finissent par disparaître du paysage, elles s’effacent littéralement pour laisser place à une scène sonore où les timbres sonores sont particulièrement réalistes sur les voix et instruments acoustiques.(piano, guitare, saxophone)
On ne rencontre ce genre de chose que sur des panneaux électrostatiques et quelques rares enceintes électrodynamiques à des prix souvent hors de porté du commun des mortels et intransportables.

Gradient Helsinki vue latérale

Pour une fois que nous avons un produit Open Baffle de taille raisonnable, de conception Finlandaise, un design audacieux, qui malheureusement ne fera pas consensus, suffisamment polyvalentes pour satisfaire aussi bien les mélomanes, audiophiles et cinéphiles et qui malgré une efficacité relativement basse sont capables d’être alimentées par un simple receiver Yamaha 1065 de 105W/canal, ne boudons pas notre plaisir, cela devrait vous ouvrir quelques perspectives intéressantes.

Certes, c’est dans une configuration stéréo que les Gradient Helsinki excellent.
Leurs forces sont concentrées au niveau des timbres très réalistes, de la définition, de la dynamique, ainsi que de l’équilibre tonal, tout ceci constituant une référence dans le domaine, sauf que le grave est court.

Contexte d’écoute : Le système hifi

Composantes du système hifi stéréo
  • Lecteur numérique CDP integris (made in Canada) by Aurum Acoustics
  • Serveur multimédia Consonance D-Linear 7 et DAC Consonance D-Linear 8,
  • Mono block amplificateur class « D » CL3 Gemincore (France)
  • Amplificateur intégré ATOLL IN200 (France) Essai ponctuel
  • Câbles AC power : FIGARO Hybrid power cord, by BlueBerry Hill Audio, made in Canada,
  • Câbles RCA line stage interconnect Figaro BlueBerry Hill Audio,made in Canada,
  • Câbles de haut-parleurs : DNM,
  • Meuble inovaudio® de la série « Studio » (made in Canada) by By myself
  • Pointes et contre-pointes à 3 matériauxinovaudio®, made in Canada.

Les sons ne semblent pas sortir d’une boite ou d’un coffret, on a l’impression d’être assis devant une scène avec les musiciens face à nous.
Que ce soit avec le piano, le saxophone, le violon, le violoncelle, la contre-basse, les percussions, le son est si réaliste, que ça en est troublant.

Réaliste jusqu’à l’extension des notes, puisque j’ai volontairement utilisé des enregistrements de tout premier plan, capables de prétendre aller jusque là pour le vérifier.

Gradient Helsinki en mode stéréo sur le système hifi

Les voix ressortent avec une tessiture parfaitement réaliste, sans prononciation forcée, ni toniques désagréables, comme c’est souvent le cas avec certaines enceintes traditionnelles, quand on pousse le volume à un niveau réaliste, proche de 90db, en tous cas bien au delà des 85db.

Tout le spectre est intégré dans un sorte de bulle sonore, dans laquelle on reconnait avec exactitude qui est qui et qui fait quoi.

Je note en particulier la présence des micros détails, parfaitement audibles, mais qui ne semblent pas ressortir plus que de raison, ces micros informations forment avec le reste des sons, un tout indissociable, c’est très agréable de ne pas avoir des sons qui gicles en pleine face sans artéfacts.

Il n’y a pas de retenu, la dynamique subjective m’apparaît excellente, en autant que l’amplificateur soit à la hauteur, seul le registre des sous graves est en retrait en mode stéréo sans support du subwoofer, mais pour le reste, on ne rencontre ce genre de plénitude qu’avec des enceintes haut de gamme, comprenez par là, au budget très supérieur à celui des Helsinki, plus proche des 15 000$ à 25 000$ avec de la grosse « quincaillerie » en arrière.

C’est une fois intégré au système multicanaux que l’on s’aperçoit que ce type d’enceinte a besoin d’un petit coup de main et le subwoofer Klipsh SW10 a été le bienvenu.
Certes, ça ne claque pas comme des 30 cm de chez JBL, le grave reste souple et ample, tout en offrant une extension vers les premières octaves en liaison avec les enceintes principales dont le point de coupure se situe à 120 Hz dans la circonstance.
Le mariage est impeccable, aucun trainage à l’horizon, c’est musical, point à la ligne.
La comparaison avec mon système habituel, constitué d’un Stéréolith, est difficile à faire, du fait d’un positionnement espacé des enceintes, qui apporte une largeur de scène sonore charpentée des Gradient Helsinki.

Ces dernières parviennent à délivrer une somme de détails inhabituels, mais surtout une palette harmonique supérieure, associé à cela d’un effet 3D dans l’image stéréo peu commun.

Je pense que la largeur de la scène y est certainement pour quelque chose, par rapport au Stéréolith qui ne possède pas cette vertu, mais qui possède d’autres atouts.
Les Gradient Helsinki s’acquittent de leur tâche sans retenu, avec un style qui leur est propre, mais toujours sans coloration ni effet de manche, le médium aigu est de toute beauté.

Leur plus grande force est de retranscrire avec honnêteté et justesse le contenu musical qui les traverse, sur une plage de fréquences de 150 à 20 000 Hz.

Rarement il m’a été donné d’entendre des instruments de musique acoustique reproduits si fidèlement, avec toute la richesse harmonique que cela sous entend, en tous cas, jamais à ce niveau de performance de la part d’enceintes à moins de 7 000$ la paire, jamais, c’est la première fois.
Sans être exubérantes ni introvertie, les Gradient Helsinki sont à mi chemin entre des panneau électrostatiques de haut de gamme, genre les King Sound The King et des enceintes moniteurs très performantes, genre Totem ou Verity Audio.
Personnes n’est resté indifférent et j’ai eu du mal à les retirer du système cinéma maison où elles ont terminé leur course, tant leur présence singulière nous a charmé, quel naturel, quelle vie dans la musique et les sons, c’est tout simplement remarquable.
Une joie de tous les instants, ça se paye, 6990$ la paire, mais cela fera le bonheur des possesseurs de petite pièce.
À ce prix là, vous en aurez pour votre argent et étonnerez vos visiteurs à chaque écoute, c’est garanti, mais le plus important, c’est que vous soyez vous même épaté.

Contexte d’écoute : Le système de cinéma maison

Vue avant du système multimédia avec écran électrique EluneVision Acoustic Weave de 2,54m
  • Lecteur NMT Popcorn Hour C200, lecteur CD/DVD/Blu-ray LiteOn, DD 1 Tera,
  • Receiver Yamaha RX-V 1065
  • Subwoofer Klipsch RS-W 10 optimisé sur 3 contre-pointes et pointes inox inovaudio®.
  • Câble HDMI Real Cable.
  • Boîtier de distribution électrique Furutech RTP-6,
  • Prise électrique Furutech GTX Rhodium,
  • Câble AC power de la source : Silver Triton XSymphonie by Acoustique Technologie, connecteurs FI-28 Furutech Rhodium,
  • Câble AC power du RTP-6 : modèle Figaro silver/rhodium de la gamme Blueberry Hill Audio (made in Canada), connecteurs FI-28 Furutech Rhodium,
  • Traitement acoustique diffuseur 2D mk II inovaudio® (made in/fait au Canada)
  • Meuble tripode Art Métal inovaudio® (made in/fait au Canada).
Enceintes Gradient Helsinki intégrées au système cinéma

L’amplificateur multicanaux Yamaha s’est bien acquitté de sa tâche, en livrant très honorablement la puissance nécessaire aux Helsinki pour les faire fonctionner, cependant, c’est toujours depuis le Yamaha 1065 mais en passant par les pré out via mes deux blocs puissance class » D » que les Gradient Helsinki se sont mise à chanter.
L’image stéréo se rempli de façon beaucoup plus définie et nette, le son est moins confus, moins mince si je puis dire qu’avec le receiver seul, on retrouve les caractéristiques du mode hifi en deux canaux, mais avec le subwoofer qui apporte son soutient dés les premières octaves, dans ces conditions on retrouve son P.R.A.T.

Je passe volontairement sous silence tous les films et spectacles que nous avons visionnés avec un plaisir indicible, ma famille peut en témoigner, la séparation avec ces enceintes s’est faite dans la douleur, mais en silence 🙂

Je serais tout à fait capable de vivre avec une paire d’Helsinki sur notre système multicanaux, tant les Helsinki redéfinissent l’expression « spectacle musical », les sons ne semblent pas sortir d’une boite, mais sont étalés dans un espace tri-dimensionnel libre de toute entrave, comme au spectacle précisément.


Discographie lors des écoutes

  • Metallica : Nothing Else Matters,
  • Avichai Cohen : Continuo,
  • Bliss : They made history,
  • Jeremy Davenport,
  • Laurence Revey : Immortal,
  • Anne Bisson : Blue mind, plages N°2 et N°6,
  • George Faber : Blues, plage N°9,
  • Charlie Haden_Montreal Tapes,
  • George Martin_In my life,
  • Oscar Peterson Trio : We Get Requests [K2HD],
  • Roger Waters : Amused to death, version Japon,
  • Duos Taratata : Tears for fears et John Lennon « Stand by me », Isaac Hayes et Soul II Soul « Papa was a rolling stone »,
  • Blue Coast Records : E.S.E Sessions + While She Sleeps : Art Lande · Piano Lullabies (Piano classique, voix, guitare) et piano seul,
  • Miami Vice : Band Originale du film (Métal, électro, pop, rock prog),
  • Bluebone : Devil Keep Chewin’ (Blues),
  • CD test N°3 Prestige Audio Vidéo (Orgue, Jazz trio, percussions, Orchestre, duo de piano, chœurs d’hommes),
  • Analekta (.flac) Andre? Laplante – Chopin_ Sonate No. 2 en si be?mol mineur, op. 35 _ I. Grave – Doppio movimento
  • Analekta (.flac) Ensemble Caprice – Vivaldi_ Gloria en re? majeur, RV 589 _ I. Allegro_ Gloria in excelsis Deo
  • Analekta (.flac) Vale?rie Milot – Godefroid_ E?tude de concert en mi be?mol mineur
  • Analekta (.flac) VIVALDI_Gloria_I_Caprice
  • Analekta (.flac) BEETHOVEN_Symphony No7_Allegro_OF_JPTremblay
  • Analekta (.flac) BACH_Magnificat BWV243_Magnificat_anima_BachChoir
  • Holst The Planets édité par Fidelio,
  • Les 7 paroles du Christ, édité par Fidelio,
  • Dvorak, Symphonie du nouveau monde en 24bits/352kHz sur support DVD, édité par Fidelio,
  • La Mandragore, Convivencia, édité par Fidelio,
  • Là, de Vincent Bélanger, édité par Fidelio,
  • Lueurs, par Pascal Tremblay, Jazz faction, édité par Fidelio,
  • Con Brio – From The Hip,
  • Musica Svaeciae : Le sacre de Gustav III sous la direction de Stefan Parkman,
  • DVD de David Gilmour en concert,
  • DVD de Eagles, Hell Freezes Over,
  • Blu Ray de Michael Jackson, This is it.
Le sacre de Gustav III
Anne Bisson : Blue mind
Roger Waters
Amused To Death by Roger Waters
Holst The Planets

Verdict au sujet des Gradient Helsinki

Points forts Strengths/ Points forts :

  • Médium aigu exemplaire, aéré, naturel,
  • Plaisir d’écoute ineffable sur la reproduction des instruments acoustiques et des voix, le piano, le sax, quel délice,
  • Image stéréo pleine et tri-dimensionnelle,
  • Originalité du design,
  • Open baffle,
  • Câbles de haut-parleurs : DNM,
  • Idéales pour les petites pièces, (10 à 20m2)
  • Fabriquées en Finlande.

Points faibles Weaknesses/Points faibles :

  • Faible efficacité, un amplificateur musclé sera toujours plus à son aise, bien que je n’ai pas rencontré de difficulté avec mon receiver Yamaha de 105w/canal, les blocs monos de 150w se sont néanmoins révélés être supérieurs,
  • Registre grave un peu court, un subwoofer est recommandé pour aider à reproduire les premières octaves.

Sachez que Gradient est à la recherche de revendeurs au Canada, retailers are welcome.

Tarif des Helsinki : 6990$ la paire.

Arrivé à ce stade, je n’ai qu’un seul souhait à formuler, essayer les fameuses Gradient Revolution, qui nous ont littéralement époustouflées lors de leur présentation au SSI 2011.
Gradient est vraiment une marque à connaître, le savoir faire de son concepteur trouvera écho auprès d’une clientèle de mélomanes et d’audiophiles qui n’ont pas encore réussis à intégrer parfaitement une paire d’enceintes acoustiques traditionnelles dans leur pièce d’un volume réduit, ce qui est souvent le cas.

Une fois bien mis en œuvre, c’est à dire une installation réalisée avec soin par une personne attentive au delà d’être compétente, vous obtiendrez un médium aigu à citer en exemple; est ce le mode cardioïde qui procure cet effet? en tous cas si on considère que 70% de la musique est ciblée sur ces fréquences, les Helsinki s’en sortent plutôt bien, le touché du piano m’a fait plus d’une fois levé de mon siège tellement c’était réaliste et que dire du saxophone de Jeremy Davenport, suave et puissant à la fois.

Une dernière chose, inutile de devoir rester assis pour profiter de la musicalité des Helsinki, être en station debout est tout aussi gratifiant et efficace, c’est ce qui est encore plus intéressant avec ce type d’enceintes acoustiques.

Câbles DNM livrés avec les enceintes

Retenez enfin que le match avec les câbles de haut-parleurs : DNM livrés d’origine avec les Helsinki semble bon, on pourrait presque parler de « plug & play » si ce n’était la question du positionnement.
Le design vous séduit?
Vous avez sous les yeux une paire d’enceintes suffisamment originales et attractives pour agrémenter votre salon pour longtemps et au delà de ça, créer la surprise de votre entourage à chaque visite.
Parions que les conversations seront alimentées par le design audacieux et l’étonnante musicalité.

Vue arrière des enceintes Gradient Helsinki

Vivre avec les Helsinki dans mon salon est une expérience qui m’a plu, je me suis bien amusé, je suis prêt à recommencer n’importe quand 🙂


Contact et information

Distributeur pour l’Amérique du Nord : Tim G. Ryan
Bsc. Electronic Systems
CELL (724) 712 0899


Cet article a été rédigé par Marc PHILIP, rédacteur indépendant, tous droits réservés, copyright 2011, les textes et photos sont la propriété de l’auteur et du magazine.

Bon divertissement.

Les commentaires sont fermés.