CD audio : Joe Pass
Doxy 6:02
Love For Sale 4:51
How High The Moon 5:02
I Let A Song Go Out Of My Heart 5:34
In Your Own Sweet Way 7:02
Prelude To A Kiss 5:40
Stompin’ At The Savoy 5:13
Georgia On My Mind 6:09
Grooveyard 6:58
Estate 3:36
Joe Pass & Cie Cheek To Cheek 5:37
Douce Ambiance 4:55 Joe Pass & Cie
Intitulé : Warner Jazz, les incontournables
Date de sortie : 27 novembre 1996
Limited Edition, Enregistrement original remasterisé
Label: Wea International
WE 889
Mon humble avis
Le charismatique Joe Pass dans toute sa fougue et son talent qui sait aussi bien s’adapter en solo qu’en conversation avec d’autres musiciens.
Vous remarquerez dans les titres de l’album quelques standards indémodables, ce qui rend l’album accessible aux plus novices.
Ce que j’apprécie de ce guitariste, c’est à la fois son touché fin et délicat qui peut passer d’un éclair à un phrasé plus énergique et sec; il y a de fait quelques beaux passages dynamiques.
Côté enregistrement, la qualité est assez inégale d’une plage à l’autre, ceci dépendant essentiellement de la date à laquelle les prises de sons ont été réalisé et surtout où. cqfd
Qu’importe le flacon pourvu que l’on ait l’ivresse, la seule chose à retenir est une pléiade d’artistes regroupés ici, chaque plage musicale est une découverte, live ou studio, on en redemande.
Liste des musiciens présent sur le disque :
Joe Pass à la guitare acoustique
Duke Ellington au piano
John Pisano à la guitare rythmique
Ray Brown à la basse
Bobby Durham à la batterie
Milt Jackson au vibraphone sur « Grooveyard », en passant, c’est Carl Perkins qui en est l’auteur.
Harvey Mason à la batterie
Paulinho Da Costa aux percussions
Don Grushin au clavier
Colin Bailey à la batterie … liste non exhaustive
Madame Ella Fitzgerald au chant sur « Georgia on my mind », enregistré en 1983 à Hollywood.
Cet album fera date dans l’histoire du jazz, il peut aisément vous servir à découvrir, si ce n’est déjà fait, la guitare acoustique dans cet environnement, d’autant que Joe Pass est un maître dans l’art de faire chanter cet instrument.
CD audio : Frédéric Firmin
Titre : Batteriste
Edition : 26 février 1999
Premier concert solo enregistré a Montreuil le 13/14/15 avril 1993
Label: Basta
IS 165
Mon humble avis
De la percussion inventive pour amateur de batterie averti.
Pas mal « free » sur certains passage, mais c’est aussi le but avoué de l’artiste; Frédéric Firmin affectionne particulièrement le jeu des cymbales.
Les amateurs de cet instrument ne seront pas déçus, la dynamique est là et bien là, sans fard, il est indiqué sur l’album : « aucun effet n’a été rajouté » … je suppose , ni retiré, car la richesse harmonique, notamment sur les cymbales est assez surprenant, si votre système en est capable, ce disque pourrait fort bien vous servir … aussi … à des belles démonstrations.
C’est donc de la batterie, que de la batterie, rien que de la batterie interprété généreusement par Frédéric Firmin.
CD audio : Bénabar
Titre : Live au Grand Rex (12 & 13 Février 2004)
Edition : 19 octobre 2004
Label: BMG
Mon humble avis
J’ai découvert Bénabar il y a quelques années, grâce à un ami Français de passage à Montréal, je suis immédiatement tombé en arrêt sur la chanson « Bon anniversaire » qui à elle seule justifie l’achat d’un disque de cet artiste.
La version en concert est ici moins déliée, moins articulée, j’ai préféré la version studio, mais sans doute faudrait il que je passe plusieurs écoutes pour m’imprégner de cette version « Live ».
Les 2 CD’s regroupent l’œuvre de Bénabar dans son essence, il s’amuse comme un fou, ça s’entend, les musiciens embarquent également dans ce jeu parfois en constante modulation, quel dynamisme, il faut qu’il nous dise ce qu’il mange au petit déjeuner.
Bénabar, c’est aussi et surtout des textes, à écouter attentivement, car il y est question de nous, de vous et moi dans nos situations courantes qui peuvent devenir rapidement extraordinaires et drôles.
Sur cette scène du grand Rex à Paris, on sent bien que Bénabar s’est donné entièrement à son public, il semble vouloir repousser les limites, beaucoup de monde sur scène, une synergie palpable, j’aurais aimé être présent à ce spectacle, quelle ambiance.
J’ai particulièrement aimé le duo avec Michel Delpech : « Quand j’étais chanteur » … évidemment.
Pour celles et ceux que les enregistrements « live » rebutent, il vous reste la possibilité de découvrir Bénabar sur ses autres albums studio.
Notez le sortie de son prochain album en octobre 2008.
Allez mes amis, à vos platines CD, c’est l’heure de prendre votre prescription 🙂
Cet article a été rédigé par Marc PHILIP rédacteur indépendant, tous droits réservés, copyright 2008, les textes et photos sont la propriété de l’auteur et du magazine.
Bonne journée et bonnes écoutes.