Il y a bien trop longtemps que je ne vous ai entretenu de panneaux électrostatiques, mis à part à l’occasion des récents salons, les dernières chroniques sur le sujet remontent à octobre 2006 avec une paire d’Acoustat et les panneaux Hollandais Final en 2008, cette situation est intolérable 🙂
C’est aux salons du CES 2010 de Las Vegas et au SSI 2010 de Montréal que j’ai eu l’agréable surprise de voir et entendre les élégants panneaux King Sound, modèle The Prince II.
L’occasion était trop belle, si le ramage ressemble au plumage dans des conditions de show, ce sont des heures et des heures de plaisir en perspective qui nous attendent dans notre salon d’écoute.
En début d’année je suis entré en contact avec le distributeur Canadien de King Sound (AudioToyz) et nous avons convenu d’un banc d’essai sur plusieurs mois, ceci afin d’une part de présenter au mieux ces merveilleux haut-parleurs au public, mais également de démystifier quelques légendes urbaines en ce qui concerne ce mode de reproduction musicale d’un genre un peu particulier.
Pourquoi faire un banc d’essai sur plusieurs mois?
Prendre le temps, nous permet d’évaluer le produit dans son entièreté, le mettre dans des conditions parfois difficiles, parvenir à savoir ce qu’il a dans « le ventre », bref, faire un banc d’essai dans des conditions du réel en prenant le recul nécessaire à l’accomplissement de nôtre tâche permet de déceler les caractéristiques bonnes et moins bonnes, tout ce qui aurait pu nous échapper si nous n’avions pris que quelques jours.
C’est intéressant aussi bien pour nous que pour le manufacturier de savoir où se situe son produit dans des circonstances domestiques normales, c’est un prolongement de la R&D.
Il y a une importante différence entre évaluer une paire d’enceintes sur une période de quelques jours et vivre avec durant plusieurs mois, puis de l’installer dans un autre environnement et recommencer les écoutes, un luxe que nous pouvons nous permettre car nous possédons plusieurs espaces d’écoutes.
Un banc d’essai à long terme, c’est ce que nous sommes en train de faire avec les panneaux The Prince II en accord avec le manufacturier King Sound et son distributeur Canadien AudioToyz, chapeau messieurs, vous devez sacrément croire en votre produit pour risquer une telle aventure.
Prendre le temps du temps nous donne l’occasion d’écouter plusieurs dizaines de disques avant de porter un avis, d’inviter des auditeurs extérieurs à la rédaction à évaluer le matériel en test, recueillir leur opinion, car finalement, c’est le consommateur qui crée la tendance, c’est encore lui qui de ses choix va faire ce que le marché est ou sera, il est donc naturel de faire participer des mélomanes et audiophiles à nos essais, des consommateurs qui deviendrons peut être de futurs acheteurs en toute connaissance de cause.
L’avis d’un seul c’est bien, mais de plusieurs, c’est mieux.
Quoiqu’il en soit, mes collaborateurs ou moi même, avons tous eu le feeling que les présentations au salon étaient de tout premier plan, personne ne niera que ça jouait de la musique sur toute la plage dynamique, même en ce qui concerne le grave, chose rare lorsque l’on fait référence à des panneaux, surtout de cette taille, notre curiosité naturelle nous a donc poussé à en apprendre plus, d’autant que je suis un fervent adepte de ce mode de reproduction musicale depuis de nombreuses années.
Bien que la face avant ne fasse « que » 54,5 cm, il n’en reste pas moins que l’ensemble du spectre sonore est reproduit avec aisance et fidélité.
Attention, je parle ici de graves, pas d’infra graves 🙂
J’ai immédiatement noté une chose étonnante lors des premières heures d’écoutes, la scène sonore est « remplie », la cohérence des registres est excellente, pas de trou, pas de bosse, le tout associé à une forte présence, en particulier sur les voix, la musique vient à nous avec aisance, inutile d’aller à sa rencontre.
Pas de défaut rédhibitoire, j’aime ça …
Caractéristiques (Données constructeur)
– Pas loin de 2500 cm2 de surface émissive, adaptée à tout style de pièce.
– Véritable haut parleur full range.
– Système grave/médium et aigu séparé (modules individuels).
– Finition bois massif en latéral et grille de protection, le tout sur socle laqué piano à 4 pointes.
Spécifications (Données constructeur)
– Résponse en fréquence: 48 Hz ~ 26 KHz
– Sensibilité : 84 db / 1W / 1m, mesuré à 4 mètres
– Impedance: Normal 8 ohm
– Audio power ( min / max ): 50 / 260 Watts ( music )
– Power input : DC 11 ~ 15 V , 120 mA ( adaptateur AC-DC livré d’origine )
– Taille : 545 ( largeur ) x 80 ( Profondeur ) x 1733 ( Hauteur ) mesures exprimées en mm
– Poids net 21 Kg / chaque.
Au vu de ces quelques chiffres vous vous dites, oui, bon, rien d’extraordinaire en somme et pourtant …
Nos discussions nous ont conduit à faire un premier choix d’installation dans une pièce de 12m2, qui peut s’apparenter à une pièce chez Monsieur et Madame tout le monde, ceci afin de vous démontrer sans équivoque que les panneaux King Sound The Prince II savent s’adapter dans un environnement domestique conventionnel, du moins sur le plan de la faible superficie, ce qui n’est pas toujours simple à gérer, vous en conviendrez.
L’espoir renaît de l’expérience, vous rêviez de posséder des panneaux?
C’est maintenant possible.
Protocole d’écoute
- Pièce d’écoute de 12m2;
- Lecteur numérique CDP integris (made in Canada) by Aurum Acoustics
- Préamplificateur passif Bent Audio NOH mkII (made in Canada) by John Chapman
- Double Mono Bloc d’amplification « Silver-D-Titanium », un projet inovaudio®, cartes Gemincore et Switching Power Supplied Coldamp;
Câblage de référence
- Câbles AC power : Silver Triton by XSymphonie, connecteurs FI-25 Furutech Rhodium;
- Câbles AC power : FIGARO Hybrid power cord, by BlueBerry Hill Audio, made in Canada,
- Câbles RCA line stage interconnect Figaro BlueBerry Hill Audio,made in Canada,
- Câbles de haut-parleurs : FIGARO Silver speaker Cable, Furutech rhodium banana plugs by BlueBerry Hill Audio, made in Canada,
- Jumperflux-B by Furutech , connecteurs rhodium.
- Alimentation électrique Red Box inovaudio®, Furutech Duplex Receptacle FT-D20A Rhodium + Schuko rhodium + IEC Furutech FI-09 Rhodium.
Mobilier et accessoires
- Meuble inovaudio® de la série « Amadeus », steel & wood issu du catalogue Design by myself tablette en ply wood 13 plis avant en Wengé, (made in Canada)
- Contre-pointes à 3 matériaux de dernière génération inovaudio®, made in Canada.
Traitement acoustique
- Panneau diffuseur quadratique 2D mk II en avant inovaudio®, made in Canada.
- Panneau diffuseur quadratique 2D mk I X 2 en arrière inovaudio®, made in Canada.
- Panneaux diffuseurs quadratiques verticaux, murs droit et gauche inovaudio®, made in Canada.
- Double panneaux courbes de type absorbeurs, joues en cerisier massif inovaudio®, made in Canada.
- Panneau diffuseur quadratique 2D mk II à l’avant inovaudio®, made in Canada.
Premier constat, The Prince II rentre sans difficulté dans notre local d’écoute et l’intégration est bonne, puisque même mon épouse les trouve belles dans le contexte.
Second constat, les The Prince II sont faciles à positionner, il m’a fallu moins d’une heure pour trouver l’emplacement idéal.
Troisième constat, vous avez le choix entre installer les enceintes avec les tweeters à l’intérieur ou à l’extérieur, les deux montages fonctionnent et les résultats sonores s’ils ne sont pas identiques, procurent une belle alternative à ce que vous souhaitez obtenir comme image stéréo.
Le manufacturier préconise les tweeters au centre, ce qui dans notre situation d’écoute s’est avéré intéressant.
Mais, comme je vous le signalais plus avant, j’ai aussi essayé avec les tweeters en position extérieure, ce qui n’a pas fondamentalement changer le son, mais qui a eu pour effet d’élargir le champ sonore, tout en diminuant le niveau de bas médium.
J’ai trouvé que dans la circonstance, le montage préconisé par King Sound était judicieux, pour la simple et bonne raison que l’équilibre tonal est mieux respecté, il n’y a pas de « trou » dans l’image stéréo, la hauteur est réaliste, tout comme l’effet 3D qui est vraiment bon une fois les enceintes correctement positionnées.
Pour ce faire, j’utilise en premier lieu, l’excellent disque de Roger Waters : « Amused to death », qui permet de trouver le placement idéal afin de restituer les effets latéraux.
Si vos enceintes sont bien installées, vous devriez avoir un champ sonore à 180°, sans effort.
Si tel n’est pas le cas, continuez à travailler le placement de vos enceintes.
J’ai également pris la liberté de ne pas utiliser les contre-pointes en métal livrées d’origines, pour utiliser mes références habituelles faite de ply wood+composite et aluminium, ceci afin de procurer un support stable et non résonant aux enceintes, la différence en terme d’amélioration est sensible.
Une fois cette étape franchie, nous avons pu nous consacrer aux écoutes de musique; toutes sortes de musique : Pop, Rock, Classique, Opéra, Jazz, Acoustique ou live, etc…, car il faut bien l’avouer, il n’y a qu’à une seule reprise que j’ai pu mettre en défaut le système et par causalité indirecte des enceintes acoustiques.
J’utilise pour mes écoutes, deux blocs de puissance qui fonctionnent sur le principe mieux connu sous le nom de classe « D ».
Il s’agit en fait d’une base d’amplification Gemincore, associée à un alimentation de type Switching Power Supply issue du catalogue Coldamp, qui stabilisée aux environs de 45 Volts, offre une puissance confortable d’environ 2 X 200 w.
Incident mineur
La seule fois où une coupure s’est produite, c’est lors d’un fort appel de courant et probablement accompagné d’une chute d’impédance lors d’un passage très dynamique du drum de Jim Keltner sur le Test Disk by Sheffield Lab : Drum track, plage N°1.
La dynamique sur ce disque est telle que le haut-parleur a intérêt d’être à toute épreuve, d’autre part correctement alimenté et que l’amplificateur sache également gérer les basses impédances, du genre torturées.
Ce jour là, j’ai vu les limites de mes amplificateurs 🙂
Est ce à dire que les The Prince II doivent être obligatoirement alimentés par un amplificateur de très forte puissance?
Non, pas nécessairement, même si je reconnais qu’avec une sensibilité de 84 db, ça ne leur ferait pas de tord d’avoir des Watts en arrière, mais un bon ampli de 150w / canal capable de gérer les impédances capricieuses sera suffisant selon moi.
Le distributeur Canadien utilise avec succès des monoblocs à tubes Jolida JD-3000A de 200w/canal.
Mon conseil est de recourir à de bons amplificateurs solid state capables de fonctionner sous 2 ohm, pour avoir la paix.
Mis à part ce petit incident mineur, aucune autre ombre à l’horizon n’est venue obscurcir nos écoutes.
Mais au fait, comment ça fonctionne un panneau électrostatique?
Sur le papier, le principe est simple, on tend une feuille de mylar ou tout autre type de fine membrane adéquate sur laquelle on envoi un courant électrique continue de 12 volts afin de la charger en électricité statique, pour provoquer par la suite d’un côté l’attraction et de l’autre la répulsion.
Puis on envoi un signal électrique plus élevé via les borniers de haut-parleurs provenant de l’amplificateur, celui ci va passer sur la grille en métal collée à la fine membrane de mylar, provocant ainsi une réaction vibratoire à différentes fréquences selon la taille de la cellule.
Retenez que la membrane, ou du moins les modules individuels à membrane qui servent à reproduire les sons sont sensibles aux fortes chaleurs associées à un taux élevé d’humidité, comme nous en connaissons en cet été 2010, plus il fait chaud, moins la tension de la membrane est bonne, plus il y a d’humidité dans l’air, plus elle va se coller sur toute la surface de la membrane en question, ce qui se comprend aisément.
Ceci a pour conséquence un léger retrait des hautes fréquences, rien de dramatique, mais c’est une caractéristique dont il faut tenir compte lors de l’achat en particulier si vous résidez sous les tropiques.
Ce constat est vrai pour à peut près tous les modèles de panneaux électrostatiques, à des niveaux plus ou moins évidents.
Chez nous, le fait d’écouter en position « near field » nous fait ressentir les moindres changements et inflexions sur le timbre des voix et la perception des micros détails.
Quels sont les avantages de ce principe électrostatique de haut-parleur?
Pas de filtre, peu de distortion en théorie, pas ou peu de problème de phase, rendu sur les voix incomparable, image stéréo de toute beauté, tout ce qu’il sait faire il le fait à merveille.
Quels sont les inconvénients du principe électrostatique pour un haut-parleur?
La sensibilité est généralement faible, l’impédance peut descendre sous 2 ohm aux fréquences comprises entre 20Hz~20kHz pour certains modèles, la taille de la surface émissive est importante si on veut reproduire le spectre le plus large, les panneaux ne sont pas recommandés pour écouter du hard rock, métal, et autre percussions à très fort volume, la basse est difficile à reproduire fidèlement avec autant d’impact qu’un haut-parleur électrodynamique, les premières octaves sont quasi inexistantes dans bien des cas, durée de vie limitée des membranes en mylar.
Note sur les améliorations obtenues : J’ai pris la liberté de remplacer les jumpers livrés d’origines par des JumperFlux rhodium de chez Furutech, avec un gain substantiel sur la définition et la cohérence des timbres.
Nous nous sommes amusés à retirer les parties vissées des borniers + de chaque enceintes, selon les préconisations d’optimisation de Mister Gary Leonard Koh, un autre génial concepteur d’enceintes acoustique, mais je n’ai pas entendu de différence sur ce dernier point, nous avons au moins essayé.
Tarif : 6000,00$ la paire
Certes, c’est une somme, mais je n’ai rien à mettre en concurrence dans le même genre de haut-parleur, il faudra aller voir du côté des enceintes « traditionnelles » pour véritablement trouver de sérieux compétiteurs.
Verdict au sujet des King Sound The Prince II dans une pièce de 12m2
Strengths/ Points forts :
- Full Range sous une robe fine,
- Présence organique de la musique en particulier sur les voix,
- Beaux graves, chose rare pour ce type d’enceintes,
- Equilibre tonal et cohérence des timbres,
- Facile à positionner,
- Finition,
- Design fin, sobre et élégant,
- Image stéréo réaliste, pleine et entière,
- Tarif réaliste en regard des performances,
Weaknesses/Points faibles :
- Les strapp (jumper) sont à remplacer, au minimum par un bout de fil de cuivre massif de 2,5mm2,
- Sensible aux hautes températures associé à un fort taux hygrométrique, comme la plupart des panneaux,
- Amplificateur insensible aux basses impédances requis.
Questions subsidiaires posées au distributeur Canadien
What’s the impedance range of the The Prince II?
Max 200 ohm at 400 Hz and min 1.8 ohm at 38 kHz
What’s the life expectancy to the thin membrane element inside the Prince II?
Over 10 years under normal working condition
What can expect after the 10 years through?
KingSound said they have developed their ESL for more than 10 years and even the first sample is still working well.
How to do a repair on The Prince II modules?
As you can see from the Prince II, the speaker is formed by several individual modules. We can just replace the defective module. AudioToyz is providing 2 years warranty on parts and labour, any defective units can send to AudioToyz for repair.
Merci pour ces réponses claires et précises, qui j’en suis certain vont plaire aux lecteurs et futurs acheteurs, c’est un signe de professionnalisme que de répondre à toutes les questions que le consommateur peut se poser, c’est aussi rassurant.
Discographie lors des écoutes
La liste des disques dont je me suis servi est exhaustive, je vous renvoie donc immédiatement sur la page de mes disques de références, ceux que j’écoute quotidiennement à la fois pour le plaisir et pour les besoins des bancs d’essais.
Note à l’attention des coupeurs de cheveux en quatre qui ne sont jamais assez satisfaits de nos critiques : Par pitié, ne me demandez pas de vous décrire avec une précision chirurgicale le son reproduit par l’archet sur la corde en crin de cheval de course des steppes de l’est à la 32 eme seconde de la plage X ou Y, ou tel bruit d’insecte bizarre sur tel autre morceau, ou de vous montrer des tas de courbes de réponse en fréquences qui ne veulent rien dire, si vous voulez lire ce genre de chose, d’autres publications sont à votre disposition sur le net et chez votre libraire préféré.
Nous ici on vous parle juste de musique, d’émotion à l’écoute de musique avec nos oreilles d’humains, en particulier lorsqu’il s’agit de reproduction haute-fidélité, où nos sens sont en éveil constant, on laisse délibérément notre cerveau gauche rationnel au repos pour basculer en mode cerveau droit, où l’imaginaire et notre côté créatif s’éveille, on relaxe en se laissant aller à la rêverie.
Essayez de lâcher prise quelques instants et vous verrez le monde sous un jour différent, la musique apporte du bienêtre et un plaisir ineffable à celles et ceux qui savent l’apprécier pour ce qu’elle est.
Parvenir à se faire plaisir à écouter de la belle musique sur un système capable de la reproduire en haute-fidélité, c’est déjà pas si mal 🙂
Ceci dit, puisque nous sommes sous le sceau de la confidence, quelques disques m’ont particulièrement impressionné lors des écoutes avec The Prince II.
Les voix sont reproduites avec une rare présence, le naturel des timbres dans le contexte est vraiment bon, je suis très étonné d’avoir pu reproduire une scène stéréo en 3D si agréable et surtout crédible dans le sens où la taille des instruments de musique, comme celle des artistes est respectée, signe également d’un bon enregistrement, je vous l’accorde, mais ça n’a pas toujours été la cas.
L’ampleur du grave nous a tous impressionné, c’est si rare d’entendre de vrais graves avec des panneaux sans perdre la ligne mélodique sur le reste du spectre sonore, qu’il me semble important de le souligner.
Conclusion
King Sound, manufacturier Chinois a su redonner ses lettres de noblesses au mode de reproduction musicale via de « simples » panneaux électrostatiques.
Ils prouvent qu’avec un peu de bon sens, un design sobre et élégant associé à la maîtrise de la fine pellicule de mylar, tout mélomane est en mesure et ce même s’il possède une petite pièce d’écoute de pouvoir envisager sans restriction l’écoute de musique en haute-fidélité.
Reste à savoir maintenant si dans une pièce d’écoute plus généreuse, les panneaux The Prince II sont aussi à l’aise… c’est ce que nous allons expérimenter sous peu en accord avec le manufacturier qui nous a permis de réaliser d’autres écoutes dans différents lieux, nous ne manqueront pas de vous informer des développements à ce sujet.
Nous recommandons d’hors et déjà l’achat des enceintes The Prince II, pour leur pouvoir de séduction en mode électrostatique, une écoute devrait vous convaincre, surtout si vous pouvez comparer avec des enceintes Martin Logan, Acoustat ou Quad, vous saurez ce que l’expression « excellent rapport/qualité/prix » veut dire.
Si vous êtes habitués à « seulement » un son purement « hifi », vous allez être agréablement surpris The Prince II offrent un sound stage peu commun en 3D, associé à des timbres réalistes.
The Prince II offrent un son moins mince qu’avec mes références habituelles, l’image stéréo est totalement remplie et la matière des sons est dense, ce que certains appellent : « du poids sur les notes », ce qui est très rare quand on parle de panneaux.
Les habitués de l’écoute sur panneaux prononcent volontiers le mot : « doux », pour qualifier leurs écoutes, ce qui en soit ne veut pas dire grand chose, sauf peut être désigner un manque de dynamique, ce qui n’est pas le cas sur The Prince II.
Elles sont capable d’accélérer et freiner assez vite, pas de trainage à l’horizon, le grave suit la cadence, j’aime beaucoup l’ambiance que cela procure, on se sent immergé de sons, un peu à l’image d’une écoute au casque semi ouvert, sans pression acoustique, avec une bande passante suffisamment large pour y croire, on sent respirer la salle de spectacle sur certains enregistrements, donc le 40 Hz est là et bien là… subjectivement.
Les King Sound The Prince II sont aux panneaux électrostatiques, ce qu’est le « Canadadry » à l’alcool, ça y ressemble, la saveur est corsée mais sans les effets indésirables.
Je prétend qu’il n’y a rien actuellement sur le marché du panneau électrostatique de cette taille qui joue avec autant d’aisance la carte de l’intégration et de la reproduction musicale en haute fidélité pour moins de 6500$.
The Prince II représentent à mes yeux élégance et tempérament, ce qui n’est pas rien pour des panneaux électrostatiques.
Contact distributeur Canadien
AudioToyz
Contact manager : Hoon Mah
10018 – 82 Avenue Edmonton,
Alberta
T6E 1Z3
Canada
Tel: +780 454-4636.
Contact manufacturier
King’s Audio Ltd.
Manager : Simon Lai
Flat B, 25/F, Capital Trade Centre
62 Tsun Yip Street, Kwun Tong
Kowloon –
Hong Kong.
La suite sera de mettre en situation The Prince II dans différentes pièces d’écoutes plus généreuses en taille et volume, associées à d’autres électroniques.
C’est ce que j’appelle un test grandeur nature, afin d’avoir l’heure juste sur le produit, fait pour valoir ce que de droit, nous les avons installé dans une plus grande pièce et c’est ici que ça se passe.
Cet article a été rédigé par Marc PHILIP, rédacteur indépendant, tous droits réservés, copyright 2010, les textes et photos sont la propriété de l’auteur et du magazine.
Bonne journée et bonnes écoutes.