SUBURBS

8
3635
Martin Couture et Sandrine Comte
Martin Couture et Sandrine Comte

Le festival du cheval 2010 à Princeville nous a gratifié d’une belle programmation cette année, avec Openfieldz dont nous avons avons abondamment parlé dans les pages précédentes et Suburbs, dont nous allons évoquer en image la belle prestation lors de cette soirée mémorable.

Suburbs en spectacle au Festival du cheval 2010 de Princeville

Ce n’est pas tant le lieu ou même la dimension de l’événement qui fait sa force, mais bien plus l’énergie positive et l’enthousiasme général, associé au talent certain des artistes sur scène, qui ont retenu notre attention et fait de ce groupe notre second coup de cœur.

Suburbs à Princeville 2010

Quand ça joue, ça joue! et le public en connaisseur a su porter aux nues les 4 garçons et la jeune fille du groupe Suburbs, je vous invite à revivre en photo les moments forts du spectacle.
Les plus chanceux d’entres vous qui étaient présents sauront, j’en suis sûr, apprécier à nouveau ce show, ça brassait pas mal ce soir là, ce qui m’a donné du fil à retordre lors des prises de vue, mais l’essentiel est d’avoir eu du fun et comme vous le constaterez sur ces quelques images, du fun, il y en a eu et pas à peu près, selon l’expression populaire Québécoise 🙂

Martin Couture et Sébastien Bergeron

Les membres du groupe sont :

    • Martin Couture : Voix, Guitare
Martin Couture du groupe Suburbs
    • Charles Allison : Voix, Guitare
Charles Allison du groupe Suburbs
    • Sébastien Bergeron : Basse
Sébastien Bergeron du groupe Suburbs
    • Sandrine Comte : Guitare
Sandrine Comte du groupe Suburbs
    • Samuel Desrochers : Drum
Samuel Desrochers du groupe Suburbs

Sébastien, peux tu nous parler de votre formation?

Suburbs, est un groupe rock francophone de la région des Bois-Francs, plus précisément de Warwick, ville du fromage (et oui : LA ville où la poutine a été inventée). Cela fait maintenant 4 années que Suburbs existe.
Le tout a commencé dans la cave de Charles Allison « Charly », on ‘’jammait ‘’ pour le fun à toutes les semaines, et on s’est fait offrir un show dans notre patelin.

Sandrine Comte, Martin Couture, Samuel Desrochers

Il fallait donc trouver un nom pour le band, et bien à la fin de la pratique, Charly propose le nom de Suburbs, on se regarde, et on demande, où as-tu pris cela ?? Il répond, tout simplement sur la tuque de Smart. De là est finalement née Suburbs…d’une tuque.

Martin Couture

En fait, j’ai fait une recherche rapide dans Google pour tomber sur une définition intéressante dans une page wikipedia, le mot suburb est le nom donné aux États-Unis pour décrire les banlieues périphériques relativement récentes des villes, composées de pavillons individuels entourés de jardins.

Ces suburbs sont généralement très grandes et éloignées du centre, une voiture étant quasiment indispensable pour sortir de la banlieue et pouvoir aller en ville ou ailleurs.
Ces suburbs font parties intégrante de l’american way of life, symbolisant la réussite, le rêve américain, la tranquillité, et la sécurité.
Il me semble que c’est pas si pire comme nom de groupe au vu du symbole de réussite, c’est tout le mal que je vous souhaite 🙂

Sandrine Comte

Suburbs était formé de Smart (guit + vocal), Charly (guit + vocal), Did (basse) et Steve au drum.
On a sorti quelques petits démos, accumulé les shows ici et là, on montait finalement notre degré d’expérience.
Pour en arriver finalement en mai 2005 avec notre premier single : Halle Berry.

Samuel Desrochers et Charles Allison

La chanson se retrouve dans les décomptes des radios, sans même qu’on l’est espéré. « Halle Berry » finit finalement en 5e place du O97,3 de l’année 2005, 11e à G-rock et 43e à choiFM .

Martin Couture et Sébastien Bergeron

Grâce à cela, les compagnies se sont intéressées à nous, et finalement c’est à Slamdisques que Suburbs ont fait confiance.

Sandrine et Samuel

‘’Un titre de toune ‘’, premier album de Suburbs voit le jour en novembre 2005. Steve notre drummeur nous annonce qu’il doit quitter le band, c’est donc Sam qui prend la relève, d’ailleurs, c’est Sam qui fait le show du lancement.

Sandrine, Sébastien et Charly

Par la suite, un clip a été tourné pour la pièce Québec hivernal, le clip s’est retrouvé dans le top 5 de musiqueplus à quelques reprises.

Sébastien Bergeron

Les gars se promènent à travers le Québec pour promouvoir l’album. Fin mai, début juin 2006, un nouvel extrait est lancé : La légende de Marie-Pier.
La légende se hisse à la première position du palmarès francophone sur les ondes du O97,3 lors de la semaine du 8 octobre 2006.

Sébastien et Charly

Après ce lancement le groupe a subit 2 changement de bassiste et une nouvelle guitariste s’y est joint.
Maintenant Suburbs est en cours d’écriture d’un nouvel album.
Pour l’instant l’album en est à ces dernière retouches et en attente d’enregistrement.

Suburbs sur la scène Desjardins au festival du cheval 2010 de Princeville

Conclusion

Ce groupe a quelque chose de particulier en lui, mis à part Sandrine Comte, belle comme le jour, qui apporte incontestablement une fraîcheur stimulante, ce qui confirme bien la théorie selon laquelle un équilibre entre œstrogène et testostérone est nécessaire; la synergie de tous est palpable, rien n’est laissé au hasard, on sent de longues heures de pratique, et une complicité naturelle, qui me fait dire que l’on va encore entendre parler d’eux avant longtemps.

Tout porte à croire que notre belle province regorge de talents, en améliorant notre communication, je suis intimement persuadé que nous serions en mesure de les révéler au grand jour, rappelez vous que l’information, c’est vous et nous qui la faisons, alors si vous avez le goût de parler de Suburbs à votre entourage, ça les aidera à se faire connaître et devenir ce qu’ils doivent être, un groupe reconnu pour sa musique.

Il me reste encore quelques images, si vous avez le goût de les voir, il suffit de demander et je les publierai dans un second volet consacré à Suburbs.

Information prise de vue

À l’occasion de ce spectacle, j’ai utilisé un boîtier Canon 1D mk III avec un objectif Canon 50mm f1.2, et un boîtier Canon 5D associé à un objectif Canon 100mm f2.8 de première génération, pas de flash, priorité à l’ouverture (mode AV), ISO 800 à 1250.


Cet article a été rédigé par Marc PHILIP, rédacteur indépendant, tous droits réservés, copyright 2010, les textes et photos sont la propriété de l’auteur et du magazine.

Bonne journée et bonnes écoutes.

Les commentaires sont fermés.