Du 3 au 5 août 2012 a eu lieu le rassemblement le plus populaire de musique et arts en plein air à Montréal.
Situé sur l’ile St Hélène au pieds du pont Jacques Cartier et de la biosphère, Osheaga est le rendez vous à ne pas manquer quand on est passionné de groupe émergents ainsi que de musiciens plus connus ou déjà sur la voie du succès.
Une sorte de Woodstock des temps modernes.
L’accès le plus logique est en métro, la station Jean Drapeau dépose les visiteurs au cœur du dispositif.
D’après mes sources, ce sont pas loin de 120 000 personnes qui ont foulées les sentiers sablonneux du site durant ces 3 jours.
Difficile dans le contexte de voir et entendre tous les groupes sur scène, car le temps de se déplacer en si grand nombre ralenti considérablement la marche d’un site à l’autre.
Il est préférable de se choisir une scène et d’y rester, chose que j’ai fait en me rendant directement proche de la scène verte où se sont produits ce vendredi 3 août 2012 les groupes suivant:
- Hey Ocean!,
- Poliça,
- Bombay Bicycle Club,
- Of Monsters and Men,
- Gary Clark Jr,
- Classified,
- MGMT.
Pour tout vous dire, ce fut pour moi l’occasion de faire plus ample connaissance avec tous ces artistes qui m’étaient jusqu’alors inconnus ou presque.
La scène verte était une initiative de Sennheiser Canada, très actif dans le domaine artistique, non pas seulement dans la fabrication de matériel destiné aux musiciens et mélomanes, mais aussi pour leur implication financière dans différents projets afin de soutenir des artistes et leur permettre de se produire sur scène.
Les groupes cités plus haut font partis des chanceux qui ont retenus l’attention du staff responsable de la découverte des nouveaux talents chez Sennheiser Canada.
5 scènes:
- Scène de la Rivière présentée par Virgin Mobile,
- Scène de la Montagne présentée par Budweiser,
- Scène Verte présentée par Sennheiser Canada,
- Scène des Arbres présentée par Galaxie Music,
- Scène Piknic présentée par Bud Light.
Il aura fallu moins de 30 minutes pour que les spectateurs prennent possession de l’avant scène et de ses environs.
Sur place, ambiance festive et calme, pas de débordement à l’horizon.
Après la prestation d’environ 1 heure, le groupe sur scène laisse place au suivant, ce qui nous permet de vivre dans le public un véritable raz de marée d’humains assez bien ordonné où ne subsiste à leur place que les reliquats de leur libations.
Il y avait des gens peu scrupuleux à cet endroit, pourtant le mot d’ordre à cette place précisément était le respect de l’environnement.
Une scène dites « verte » où l’énergie de la régie son était stockée dans des piles intégrées.
La structure de la scène était faite de bois récupéré.
On y trouvait également des panneaux solaires et deux micros-éoliennes portatives.
Je préfère cependant garder en mémoire de meilleurs moments, tel cette jeune femme en train de dessiner sur l’une des lettres du mot Osheaga.
Lettres installées pour l’occasion sous les arbres à la croisée des chemins menant aux scènes Verte et des Arbres.
Toute la journée le public s’est pressé le long de la rivière au check point
Souvenir exotique au hasard dans le public
Osheaga, c’est à vivre au moins une fois dans sa vie, si vous êtes moindrement concernés par la musique, toutes les musiques.
Un mot sur le son qui était reproduit sur la scène Verte.
Il s’agissait d’un système de haut-parleur issus de la gamme K-Array, d’origine italienne, que nous avions déjà eu le loisir d’entendre sur l’aire de spectacle du SSI 2012.
Dans un prochain volet, nous verrons tour à tour 4 groupes qui m’ont particulièrement marqués lors de cette journée du vendredi. Hey Ocean! a ouvert le bal.
La pensée du jour
En 1982 j’avais 20 ans et je me félicite d’être née au bon moment pour profiter de la meilleure période musicale du siècle à savoir les 70″-90″.
Cet article a été rédigé par Marc PHILIP, rédacteur indépendant, tous droits réservés, copyright 2012, les textes et photos sont la propriété de l’auteur et du magazine.
Bon divertissement.
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