Sunujazz le quatrième et nouvel album de Lamine Cissokho.
Un des talents actuels de la kora et de l’afro-jazz.
Lamine Cissokho est originaire de Casamance, sud Sénégal, et issu d’une famille de griots mandingues dont les traditions remontent au 14ème siècle.
La kora, son instrument de musique à 22 cordes se transmet de père en fils, son apprentissage et ses mélodies aussi.
Il a consacré son enfance et une partie de son adolescence à construire l’instrument, l’apprendre et le travailler encore et encore sous la tutelle de son père, Sana Cissokho, fameux griot de Ziguinchor et de son grand-oncle, Lalo Keba Drame.
Basé en Suède depuis 2001, Lamine est un des musiciens reconnus de la scène world suédoise; et son nom a fait l’affiche de concerts et festivals dans une quinzaine d’autres pays.
Les compositions de Lamine trouvent leur pleine expression dans ses concerts solo, voire en duos et trios.
Conclusion sur Sunujazz de Lamine Cissokho.
En écoutant la musique de lamine, je ne peux m’empêcher de faire le lien avec Ali Farka Touré, qui serait fier de voir la relève Africaine.
J’ai tout particulièrement apprécié les pages N°1 et 6, qui sont de mon point de vue celles qui justifient l’appellation Jazz.
Les amateurs de percussions devraient y trouver leur compte, cette musique laisse de la place à chaque instrument, ça pétille de détails subtils.
C’est un voyage oriental, dans le calme.
” Sur les mélodies mandingues héritées de mes ancêtres griots, je tisse et métisse tons et accords de jazz et mélodies orientales, folk nordique et improvisations.
Musicien africain, mais musicien avant tout et passionné d’alchimie musicale et de transgression des genres.
Ma kora est une compagne douce et mystique, ma voix pour l’harmonie et le respect.” / Lamine