Amplificateur Krell KSA 100
Le système utilisé pour les écoutes
Source :
Lecteur de CD Proceed Madrigal PCD 2 up grade avec des AOP 627 et IEC rhodium sur châssis.
Préampli :
SIMA P 2001 up grade, IEC rhodium châssis
Haut-parleurs:
Monsoon FPF 1000 hybrides, up grade, filtre séparateur de fréquences mis en externe sous 3 pointes, tous les composants sont remplacés par de meilleurs (Capa Mundorf Silver & OIl)
Câbles :
Les câbles de haut-parleurs XSymphony Pure Silver connecteurs au Rhodium. les interconnects sont des Furutech Silver sur filament Rhodium, les câbles électriques des XSymphony Silver Triton SE connecteurs au Rhodium.
Traitement des lignes électriques:
3 lignes directes proviennent du compteur en BX de 4 X 10 gauge, un disjoncteur par ligne raccordée à une double prise électrique murale de 20 Amp.
Un boîtier Furutech RTP-6N raccordé sur prise double Furutech rhodium à double châssis métal, pour alimenter la partie numérique et le préampli.
Supports tablettes et mobilier :
Meuble Tripodes « AMADEUS » laqué piano + une tablette au sol steel & wood de la ligne inovaudio Marc Philip Design
Pièce d’écoute
4,90 mètres / 3,53 mètres, murs et plafond en gyproc (BA13 ou plaques de plâtre) peints + tapis au sol.
Traitement acoustique
Panneaux diffuseurs de type 2D en avant, verticaux et horizontaux en arrière by inovaudio design Panneaux absorbants en latéral et en arrière des enceintes acoustiques.
Discographie employée lors des écoutes
Chris Jones (No sanctuary here)
Blues Company (Cold rain)
Brahms (dance Ongroise N°10 en Fa majeur)
Vincent Bidal trio (La bohème)
Pascal Comelade (Johnny guitare, du film du même nom)
Saxophone (solo)
J.Strauss (Tik-Tak Polka)
Marina Chiche (violon – Wieniawski (Polonaise brillante)
Emmanuel Rossfelder (guitare)
Jheena Lodwick (FIM) (Do that to me one more time)
Patrick Husson (Casta Diva)
J.Terrasson (la Javanaise)
Pink Floyd (High Hopes)
Rachelle Ferrell (Prayer dance) Montreux 1991
Martin Xavier (Scène de la vie pastorale)
France Gall (besoin de vous)Live Bercy 1993
Juliette Hurel (flûte)
Debussy (Syrinx) Edvard Grieg (piano)
Musica Nuda (How Insensitive)
Holly Cole (I can see clearly now)
Écoutes
Il ne m’a fallu que quelques secondes pour me rendre compte que mes amplificateurs Crimson n’étaient pas branchés.
Premier constat avec le KRELL KSA 100 : il n’y a pas le moindre bruit, pas de souffle, rien, nada, à tel point que j’ai du m’assurer que tout était correctement branché.
Le volume à 0, il a suffit de monter pour révéler la musique et seulement la musique.
C’est un amplificateur solid state qui délivre 2 X 100 W / canal en mode pure classe « A », autant dire que les calories qui s’échappent de l’appareil sont suffisantes pour chauffer confortablement notre local de 17 m2 La construction est sans contexte un modèle du genre, il n’y a rien à redire.
Les entrées sont asymétriques.
Le poids : 50 kg au moins…
Vivre une expérience de ce type revient pour un amateur de vin, de passer de son « traditionnel » St Emilion 1992 à un Château Margaux 1976.
Je ne peux pas mieux exprimer mon sentiment, sans avoir attendu une heure de chauffe, il est évident que l’on a affaire à un appareil construit d’une part pour durer, mais surtout pour reproduire des sons.
Il le fait de la plus belle façon qu’il soit, à savoir avec subtilité et réalisme.
Subtilité et grâce, parce que le médium aigu en particulier est certes immédiat, mais pas projeté, comprenez la nuance, tout est en contrôle, je n’ai pas entendu de dureté ou d’agressivité lors des fortissimo, que ce soit sur les voix ou instruments. C’est une qualité rare, de pouvoir distinguer chaque son, de percevoir toute la profondeur, hauteur et largeur de la scène sonore, si tant est qu’elle soit présente sur le CD.
La dynamique est à citer en exemple, on entend tous les écarts dynamiques des sons les plus infimes, sans avoir à prêter l’oreille attentivement, la musique vient à nous sans forcer. La bande passante subjective est vertigineuse, comme sur la plupart des appareil de ce calibre.
Pour avoir essayé récemment l’amplificateur Pass Lab Aleph 5 de 2 X 60 W, et de lui avoir trouvé des qualités indéniables sur le plan de la restitution des timbres, il lui manquait cependant d’un peu plus de « slam » pour être parfait… chose que le KSA 100 Krell possède sans conteste.
Est-ce que nous avons affaire à un appareil d’exception?
Possible, du moins, c’est un appareil qui fait avec classe le travail dont il a la charge et rentre de fait dans la catégorie : haut de gamme.
La séduction opère immédiatement, même si je reconnais avoir trouvé une fluidité supérieure au bout de 2 heures d’écoute.
La beauté des timbres des voix, les attaques sur les transitoires, la tenue dans le grave, l’extinction de la note, le filet des aigus, la tessiture très « lisse » des voix, font de cet amplificateur un choix parfait pour qui a une grande pièce d’écoute, des enceintes difficiles à « drivers » et une belle collection de CD, LP et autres médias musicaux, c’est de mon point de vu, une machine pour audiophiles et mélomanes exigeants.
Attention toutefois, les dimensions ne sont pas « standards » : 62 cm / 42 cm / 22,5 cm. Il réclame d’être posé sur un support stable et rigide.
Prenez en compte également le fait que cet appareil fonctionne en pure classe « A » par conséquent, il chauffe énormément… et je pèse mes mots.
Alors inutile de préciser qu’il lui faut de l’espace pour « respirer » et évacuer idéalement ses calories.
Rendez justice au travail du concepteur et mettez un cordon d’alimentation électrique digne de ce nom, les performances globales que vous pourriez obtenir sont une belle récompense.
Au regard de ses matériaux et de la qualité d’assemblage vous pouvez envisager de passer de longues années en sa compagnie, sans arrière pensée.
Le KSA 100 est un modèle que vous trouverez en occasion sans trop de difficulté, cependant si vous en trouvez un, il va vous falloir être rapide, car un Krell ne reste pas longtemps sur les tablettes.
Merci Mick pour le prêt.
Cet article a été rédigé par Marc PHILIP rédacteur indépendant, tous droits réservés, copyright 2006, les textes et photos sont la propriété de l’auteur.
Bonne journée et bonnes écoutes à tous, au plaisir de vous lire.
Bonjour, j’ai trouvé un ampli krell ksa 150 pour 2000$ que je souhaiterais acheter. Peux-t-on espérer trouver à peu près les mêmes qualités que possèdent le ksa 100 ? Merci
Bonjour, j’ai trouvé un ampli krell ksa 150 pour 2000$ que je souhaiterais acheter. Peux-t-on espérer trouver à peu près les mêmes qualités que possèdent le ksa 100 ? Merci
Bonjour monsieur Marc Philip, vous précisez que vous avez des amplis Crimson ( je possède des 630 D + préampli Shaman Audiofolia ). Musicalement sont ils comparable au Krell KSA 100 que vous avez testé. Merci; Cordialement.
La puissance du Krell est supérieure, difficile dans ce contexte d’évaluer les deux avec pertinence.
Bonjour monsieur Marc Philip, vous précisez que vous avez des amplis Crimson ( je possède des 630 D + préampli Shaman Audiofolia ). Musicalement sont ils comparable au Krell KSA 100 que vous avez testé. Merci; Cordialement.
La puissance du Krell est supérieure, difficile dans ce contexte d’évaluer les deux avec pertinence.
Bonjour Pierre
Les amplificateurs Crimson fonctionnent en classe B et les Krell KSA en classe A.
Donc de façon totalement différente.
J ai pu comparé mes Crimson 640 E III avec un Krell KSA 50S sur une paire d Apogée Diva (bas rendement) et des Rehdeko 125 5S (haut rendement).
Que dire ?
Deux écoutes, en fait relativement proches.
Très belle transparence pour les deux marques. Très beau timbres aussi.
A mes oreilles, les Crimson sonnent plus vrai, réalistes que le krell. Le choix sera plus une histoire de gouts, je pense.
Le krell est, à mon avis plus « enjôleur » et séducteur que les Crimson qui eux sont un poil plus neutres, naturels et vrai.
Donc, deux écoute proches… mais très légèrement différentes.
J aime bien le Krell mais je préfère les Crimson pour leur neutralité et réalisme.
Les krell pourront faire leur job de belle façon, cela dépendra du prè-ampli et de la source en amont.
En espérant vous avoir aidé.
Cdlt.
Hubert
Bonjour Pierre
Les amplificateurs Crimson fonctionnent en classe B et les Krell KSA en classe A.
Donc de façon totalement différente.
J ai pu comparé mes Crimson 640 E III avec un Krell KSA 50S sur une paire d Apogée Diva (bas rendement) et des Rehdeko 125 5S (haut rendement).
Que dire ?
Deux écoutes, en fait relativement proches.
Très belle transparence pour les deux marques. Très beau timbres aussi.
A mes oreilles, les Crimson sonnent plus vrai, réalistes que le krell. Le choix sera plus une histoire de gouts, je pense.
Le krell est, à mon avis plus « enjôleur » et séducteur que les Crimson qui eux sont un poil plus neutres, naturels et vrai.
Donc, deux écoute proches… mais très légèrement différentes.
J aime bien le Krell mais je préfère les Crimson pour leur neutralité et réalisme.
Les krell pourront faire leur job de belle façon, cela dépendra du prè-ampli et de la source en amont.
En espérant vous avoir aidé.
Cdlt.
Hubert
[…] CD : Rega Jupiter Pre-ampli Copland : CTA 301 mk-2 Amplificateur : Krell KSA-100 Haut-parleur : Meadowlark Shearwater Cordon d’alimentation AC sur l’amplificateur Krell […]