SVS SB13 ultra subwoofer

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SVS 13 Ultra dans son contexte d'essai multimédia

Nous avons eu la chance de pouvoir comparer sur plusieurs mois quelques modèles de subwoofers, histoire de nous faire une idée précise de ce qu’apportaient chacun des modèles essayés.
Evidemment, la question était de trouver les forces et faiblesses, ce qui fait la caractéristique d’un modèle face à un autre et non de le disqualifier ou de l’encenser.

SVS SB13 ultra

Dans tous les cas, ce qu’il faut comprendre, c’est que dans un contexte donné, ce que nous allons obtenir sera totalement subjectif et soumis à notre libre arbitre. Le choix final sera le reflet de ce qui nous a plu et en voici les raisons. Je ne confie mes émotions à aucune machine, c’est donc exclusivement avec un auditoire constitué d’humains que les écoutes ont été menées.
Clairement, le subwoofer SVS SB13 ultra s’est montré à la hauteur de sa tâche et toujours très apprécié. Certes les autres modèles qui nous sont passés entres les mains n’ont pas démérité, mais celui qui reste mon choix du moment, c’est bien le SB13-Ultra.

Le pourquoi et comment d’un subwoofer a été lancé il y a quelques semaines, suivi par l’installation et les réglages, puis le choix parmi les différentes marques et modèles, avec la mise en situation.

Dans le cadre de ces essais et comme vous avez pu vous en rendre compte, j’ai volontairement été guidé par la performance, avec en point de mire toujours le rapport qualité prestation/prix.
Il aurait été facile de sombrer dans la démesure avec des envolées lyriques à n’en plus finir, les modèles de subwoofers de 3500$ à 4500$ et plus le morceau ne manquent pas sur le marché!
Mais comme je suis un garçon simple (ça m’arrive parfois) je vais rester dans les limites du raisonnable.

Tarifs du modèle SVS présenté
SB13-Ultra: 1749$ en finition Black Oak ou Noir laque piano, diamètre du driver 13″ soit 33 cm.

Subwoofer de 13 pouces
Subwoofer de 13 pouces

Le subwoofer est à la musique et à fortiori au cinéma, ce que le sel est à la nourriture.

Je possède depuis quelques mois déjà ce subwoofer de type clos du manufacturier SVS, modèle SB13 Ultra (fait en / made in China) mais conçu aux U.S.A. 13 pour 13 pouces de diamètre.
Ce modèle SB13 Ultra est une réussite quasi totale.
Ce modèle me sert de référence, c’est bien qu’il doit y avoir une raison.
Notez que SVS possède un réseau de revendeurs à travers le monde: U.S.A, Chine, Norvège, Allemagne, Singapour, Royaume Unis et expédie depuis leur base aux USA ainsi que depuis quelques autres pays. Tout est parfaitement organisé, ce qui explique en partie leurs tarifs hyper compétitifs.

Ce qu’il faut savoir sur ce modèle SVS 13 Ultra:
Il est issu de la gamme haute du manufacturier SVS, il est de type clos, est amplifié, possède un DSP, l’amplificateur interne délivre une puissance de 1000w.

Contexte de nos essais.

Système multimédia avec intégration d'un subwoofer clos de 13 pouces.
Système multimédia avec intégration d’un subwoofer clos de 13 pouces.

La pièce dans laquelle j’utilise et compare les divers matériels est un living room familial, comme celui de la majorité du monde au Canada, si je me réfère à mes expériences de visites chez des clients.

La pièce mesure 2,45 m sous plafond, 3,52m de large, 5,50 mètres de long. Soit une superficie de 19,36 m2, avec une large ouverture sur un côté donnant sur une salle à manger, formant ainsi une sorte de L sur un plancher en bois franc (érable).
J’ai renforcé la solidité du plancher en question sous la partie multimédia, précisément pour limiter les vibrations induites par le fonctionnement du subwoofer qui peut se montrer fort généreux en basses.

Mon système multimédia se compose de:

  • TV Sony KDL-40S5100,
  • Lecteur universel Cambridge 752BD,
  • Lecteur NMT Popcorn Hour C200,
  • N.A.S de 4 x 4To pour la gestion et stockage des films, spectacles et musique,
  • Yamaha RX-V 1065
  • Deux mono blocs Gemincore en Class D de 140w chaque, dans un châssis aluminium/titane,
  • Enceintes acoustique principales SVS ultra Towers,
  • Enceintes acoustiques surround Gemme Audio G3,
  • Câble HDMI vers le TV Real Cable.
  • Câble HDMI Audioquest, modèle Coffee de la source au receiver;
  • Boîtier de distribution électrique Pure AV,
  • Câble AC power de la source et de l’amplificateur : Modèle de Référence spécifique pour le magazine, (made in Canada), connecteurs FI-50 Furutech Rhodium,
  • Câbles de haut-parleurs, Modèles BHA Figaro Basis (made in Canada),
  • Traitement acoustique diffuseur 2D mk II inovaudio® et double bass corner Silhouette (made in/fait au Canada).
  • Meuble tripode Art Métal et Studio 3 tablettes inovaudio® (made in/fait au Canada).

Quelques films et spectacles utilisés lors de ces écoutes:
Spectacle Blu-ray: « This is it » de Michael Jackson
Spectacle Blu-ray: The Police, live à Rio
Spectacle Blu-ray: Toto, Falling in between
Spectacle Blu-ray: U2, 360°
Spectacle Blu-ray: The Pretenders – Live in London (2009)
Spectacle Blu-ray: Phil Collins – Live at Montreux (2004)
Spectacle Blu-ray: U2 – Rattle and Hum
Spectacle en DVD: Eurythmics – Live from Heaven
Spectacle en DVD: Eagles – Hell Freezes Over (ce spectacle a 20 ans et n’a pas pris une seule ride)
Spectacle en DVD: Pink Floyd – Delicate Sounds Of Thunder (1989)
Spectacle en HD: Pink Floyd – The Wall
Spectacle en DVD: Queen – Live At Wembley Stadium
Spectacle en DVD: Simply Red Montreux 2003
Spectacle en DVD: Norah Jones à la Nouvelle Orléans.
Film: Oblivion
Film: Men of steel
Film: The Volverine
Film: Django.
Film: Homefront
Film: Transcendance
Film: Rush
Film: Thor 1 et 2
Et pleins d’autres …
Voici quelques exemples de musique que j’écoute autant pour le plaisir que pour des raisons techniques, le grave y est présent assez pour le magnifier avec un bon subwoofer:

  • Marcus Miller: Jean-Pierre,
  • Grace Jones: Walking in the rain (The compass point sessions),
  • Oscar Peterson trio: We get request,
  • Count Basie: Blues In The Church,
  • Les sept paroles du Christ, enregistrement Fidelio,
  • Seether (Rock métal) Finding Beauty In Negative Spaces (2007),
  • Test drum and more: Jim Keltner, plage N°1,
  • Siri’s Svale Band,
  • Beady Belle: Cewbeagappic,
  • Trentmoller: Shades Of Marble (Great Wide Yonder),
  • Selah Sue: This world,
  • This is a Trio: Avant la fin du monde (Franck Vaillant),
  • Jacques Higelin: Electrocardiogramme Plat,
  • Vincent Bélanger, album « Là », Ave Maria.

Les branchements.

Pour l’utilisation de mes subwoofers, j’utilise un cordon électrique Silver Triton avec des connecteurs Furutech FI-28, il s’agit là du meilleur compromis que j’ai pu trouver à ce jour pour ce type de matériel. Le câble coaxial qui transmet le signal de faible niveau du receiver au subwoofer est un modèle de 3 mètres utilisé habituellement en radio communication et fabriqué anciennement par Filotex, il est constitué de multibrins cuivre + argent dans une gaine en téflon, rien d’ésotérique, ni cher, ni compliqué, je vous rassure.

Ceci pour vous inciter à essayer plusieurs modèles afin de déterminer lequel vous convient, dans votre contexte. On appelle cela le « fine tuning », à pratiquer à la toute fin de l’installation.
La coupure du filtre intégré à mon receiver est positionnée à 80hZ, mais pour des raisons personnelles, j’ai préféré de loin les réglages en mode manuel, directement sur le module d’ampli du subwoofer.

Coupure basse positionnée à 63hZ, phase à 45° de rotation, volume centré à 0,5db et le dos du sub placé à 75 cm du mur arrière, orienté vers la position d’écoute.
63hZ est un compromis idéal entre l’écoute de musique et de films. Certes, vous aurez plus de présence de grave si vous vous positionnez à 80hZ, comme le préconise le constructeur, je me suis même enhardi en poussant vers 125hZ avec pour seul résultat un grave beaucoup plus envahissant, très agréable en mode cinéma, mais moins percutant, plus « loudness », mais sans aucun trainage à l’horizon, ce qui est un élément à prendre en considération.
J’ai joué avec le DSP qui offre pleins d’ajustements en particulier en modifiant la pente de coupure de 12db à 24db.

Vue du panneau arrière de contrôle d'un subwoofer avec DSP
Vue du panneau arrière de contrôle d’un subwoofer avec DSP

Tous les subwoofers ne vous offriront pas ce genre de performances. Il est clair, que plus souvent qu’à l’ordinaire si vous dépassez la dose prescrite, un subwoofer va être localisable, vibrer, gronder, engendrer des sons étranges, de la distortion dans certains cas et si les coupures basses ne sont pas adéquates, mettre à mal le driver qui vous le fera savoir. qui n’a jamais expérimenté le fameux son « boomy »?
Dans le cas du SVS, je ne suis pas arrivé à trouver ses limites… le son s’est révélé « propre » à tous les niveau, stable, des transitoires rapides, intégrées avec le reste du spectre, la tenue en puissance sans faille, le sous grave de toute beauté, le SPL phénoménal.
Que ce soit en utilisation cinéma multicanaux ou stéréo, le SVS 13 Ultra s’est montré à la hauteur.

Les commentaires sont tous unanimes: l’expérience avec le subwoofer SVS 13 Ultra est une immersion totale pour un spectacle sans cesse renouvelé. Aucun autre modèle n’a pu à ce point nous transporter au cœur d’un spectacle ou d’un film.

Il y a plusieurs possibilités d’utilisation avec le SB13-Ultra:

1: Utiliser le filtre électronique externe du receiver et du coup on peut couper la fonction crossover du subwoofer. Toute la gestion se fait depuis le receiver, coupure, gain, phase, etc… bien qu’en ce qui concerne la phase, cette dernière est encore ajustable quoiqu’il arrive par la potentiomètre situé sur la partie supérieure sous le cache amovible.

2: Utiliser le crossover électronique DSP et entrer « straight » ou « full range » par le câble coax, l’ajustement du gain, fréquences et phase s’effectue par le module à cet effet toujours sous le cache amovible.

3: Une paire de sorties RCA+ et XLR sont présentes permettant éventuellement de raccorder un second subwoofer.

4: On peut également envisager d’entre full range et repartir du subwoofer afin de renvoyer le signal en passe haut, c’est à dire après la coupure de fréquences basse, 63hZ dans notre cas, vers le ou les apmlis des haut-parleurs principaux. C’est une technique intéressante notamment en 2+1 stéréo quand on ne possède pas de DSP ou crossover électronique externe.

L’optimisation.

Il faut bien en parler et je vous avais prévenu. Si vous êtes encore du genre à vous contenter d’ouvrir les boites, de poser, de connecter et de faire fonctionner de façon basique, je crains fort que vous n’ayez encore des choses à apprendre.

Pour ne pas heurter la sensibilité des plus réfractaires d’entres vous, j’ai volontairement utilisé à cet effet une optimisation de base qui déjà donne d’excellents résultats pour quelques $.

SVS 13 Ultra et Ultra Towers
SVS 13 Ultra et Ultra Towers

C’est ainsi que j’ai obtenu les meilleurs résultats à tout coup.
Ce qu’il vous faut, c’est trois pocs de hockey et un système de poids, c’est tout.
Pour l’avoir expérimenté à mainte reprise, le couplage au sol est fondamental pour un subwoofer. Généralement le manufacturier va utiliser des pieds en caoutchouc plus ou moins dur, plus ou moins mous, c’est ce que l’on appelle une solution industrielle. Mais celle ci atteint rapidement ses limites.

Mieux vaut que le subwoofer repose sur autre chose que du « trop mou ». D’où l’utilisation de pocs de hockey qui représentent à mes yeux un excellent compris dureté/souplesse/prix.

Certes on peut aller plus loin dans le couplage en adoptant pointes inox et contre-pointes à 3 matériaux, mais là on dépasse allègrement le budget de mon optimisation de base et le modèle en question ne m’appartient pas, je ne peux donc pas prendre le risque de le détériorer.
Le dessus d’un subwoofer vibre toujours… du moins dans cette catégorie de produit. C’est donc la seule faiblesse que j’ai trouvé avec le SVS 13 Ultra.
L’autre point à revoir selon moi, serait un meilleur accès aux réglages. Une fois en place, c’est à dire coincé entre l’enceinte de droite et le meuble, il devient moins évident d’accéder aux différents réglages du DSP et de l’ampli; le display est minuscule et les contortions nécessaires pour voir quelque chose sur ce panneau arrière peuvent parfois prendre des allures d’acrobaties. Heureusement qu’il n’est pas nécessaire d’effectuer ces réglages au delà des premiers tests.

Notez qu’après une brève coupure de courant électrique, tous les réglages sont encore là, comme initialement, c’est rassurant de ne pas être obligé de refaire les étapes de réglages, notamment la mise en phase.

Cependant, si l’alimentation électrique vient à manquer sur un plus grand période et bien le système revient à son état d’usine, à savoir une coupure basse calée à 125hZ. Dans mon cas, c’est le seul régalage qui se soit modifié, les autres n’ont pas été affectés.


À propos du subwoofer SB13-Ultra.

Strengths/ Points forts :

  • Construction sérieuse;
  • Utilisation mixte stéréo et cinéma;
  • Finition exemplaire;
  • Facile à vivre et à placer;
  • Plaisir d’écoute;
  • Le prix.

Weaknesses/Points faibles :

  • Rien de bien important, mis à part cette histoire d’accès aux réglages.

Conclusion

Bien optimisé cela permet de l’apprécier à sa juste valeur, tout comme la plupart du matériel audio et vidéo du marché. Sans cela, les performances sont intéressantes, mais en aucun cas du calibre de ce que nous avons obtenu avec, qu’on se le dise.

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Donc, avec son optimisation le SB13-Ultra nous a littéralement séduit et ce, quelque soit le mode d’utilisation. Ça cogne solide quand c’est nécessaire, ça creuse à l’infini, ça accélère et freine fort, cette puissante brutale est contenue dans un « simple » coffret dont la gestion confiée à un DSP qui ne laisse rien au hasard.

Dans cette gamme de prix, je n’ai jamais entendu de subwoofer fonctionner avec autant d’aisance, jamais. C’est un extraordinaire rapport/qualité/prestation/prix.

Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est l’affaire de l’année, car on ne se le cachera pas, 1749$ c’est encore une sacré somme à débourser, mais disons qu’il n’y a personne sur le marché à mettre en face à face.

Mon point de vue est simple, pour arriver à vous approcher des performances du SVS SB13-Ultra, il va falloir débourser plus du double … voire du triple, c’est à vous de voir.
J’ajouterais que la finition, tout comme je l’avais déjà noté sur les SVS Ultra Towers, est exemplaire.

On ne s’ennuie pas un seul instant en compagnie du subwoofer SB13-Ultra, c’est le moins que l’on puisse dire, spectacle garanti et ce, quelque soit le niveau SPL, je l’ai testé. Vous n’avez pas fini d’être étonné des capacités dynamiques de ce subwoofer qui en redemande constamment, à croire qu’il n’a pas de limite.

Le SVS SB13 Ultra est hautement recommandable pour amateur de sensations fortes!
La seule chose qu’il me reste à faire, c’est d’installer le subwoofer SB13-Ultra dans un autre contexte, dans une pièce plus grande par exemple.

SVS 13 Ultra dans son contexte d'essai multimédia
SVS SB13-Ultra dans son contexte d’essai multimédia

Contact et information

Où trouver les produits SVS en Amérique du Nord:
Dan Marks
Director of Operations
Specialty Technologies LLC.

Distributeur pour le Canada

sonicboomaudio
6-105 W Beaver Creek Rd
Richmond Hill, ON
L4B 1C6
Canada


La pensée du moment

Lorsque tu fais quelque chose, sache que tu auras contre toi, ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui voulaient le contraire, et l’immense majorité de ceux qui ne voulaient rien faire. [Confucius].


Cet article a été rédigé par Marc PHILIP, rédacteur indépendant, tous droits réservés, copyright 2014, les textes et photos sont la propriété de l’auteur et du magazine.
Bon divertissement.

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