Amplificateur Atoll IN200

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Atoll IN 200
Atoll IN200 posé sur une contre-pointe unique en son centre

Voici comment tout a commencé, je reçois un message de la part du distributeur-revendeur de Montréal

Marc, je viens de rentrer le nouvel amplificateur Atoll IN200, serais tu intéressé à faire un banc d’essai?

Amplificateur intégré Atoll IN200

J’avoue ne pas avoir été emballé plus que ça à l’idée de faire l’essai d’un produit Atoll, ayant eu plusieurs appareils de la marque par le passé, je les trouvais intéressants pour leur bon rapport prestation prix et je pensais que tout avait déjà été dit.

Mais comme je suis curieux de nature, que Mario Gagnon est sympathique et passionné, j’ai accepté, d’autant qu’il en parlait avec emphase en insistant sur le fait que certaines choses avaient été améliorées et me laissant entendre que je serais peut être agréablement surpris.

Le facteur humain

Méfiez vous de vous même, mais surtout, méfiez vous de vos à priori; cela s’adresse en particulier à moi.

Si je n’avais écouté que ma raison, je serais passé à côté d’une belle occasion, cet amplificateur intégré à transistors Atoll IN200 cache bien son jeu, surprenant à bien des égards, il m’a effectivement surpris … agréablement et je n’ai pas été le seul.

Non pas que ce soit le produit du siècle, mais c’est le premier appareil Atoll qui m’inspire autant d’intérêt sur le plan musical.

Tarif

Prix de détail au Canada : 2000$.

La prise en main

Le châssis est massif, oubliez les anciennes tôles minces et vibrantes de l’époque, nous trouvons ici un couvercle d’une épaisseur de 2mm, bien ventilé grâce à de multiples perforations qui forment une jolie elipse au dessus de chaque dissipateur et solidement maintenu par 4 vis.

Détail sur le châssis du IN200 Atoll

La face avant est en aluminium usinée de 8mm
13kg en tout sur la balance, ça commence à être sérieux, constat unanime lorsque nous avons tour à tour essayé de sortir l’appareil du carton.
La finition est dans la norme des produits de cette classe, c’est à dire bonne, mais sans fioritures, n’oubliez pas que l’on parle d’un appareil à 2000$ sorti d’une chaine de montage industrielle et non pas d’un appareil à 10 000$ sorti d’un atelier artisanal.

Tout est là ou presque :

Il s’agit d’un modèle intégré, c’est à dire que l’appareil est équipé d’origine d’un préamplificateur qui fait la liaison avec votre source en offrant le contrôle du volume et autres fonctions annexes, on trouve 5 entrées audio stéréo (RCA uniquement) :
– CD ;
– TUNER ;
– TAPE (IN+OUT) ;
– AUX ( ou PHONO en option);
– DVD.

1 entrée By-pass (utilisation en ampli de puissance) c’est ce mode que j’ai préféré.
Double paire de sortie préampli, pour une utilisation vers un autre amplificateur dans le but de faire de la bi-amplification, voire constituer la base d’un cinéma maison à amplification séparée, un must selon moi.

Vue arrière sur les connecteurs du IN200 Atoll

Télécommande universelle de série compatible avec tous les produits ATOLL (Préamplis, Intégrés, Tuner, lecteurs de CD)
Ce qui encourage à rester fidèle à la marque avec l’acquisition d’autres éléments Atoll, avec à la clé, une seule télécommande.

Télécommande Atoll

Puissance W rms / canal / 8 ohms : 2 X 120 W
Puissance W rms / canal / 4 ohms : 2 X 200 W

L’avis du technicien

Commentaire sur l’aspect technique de cet amplificateur intégré Atoll IN200, vu par notre consultant technique Eric Juaneda.

L’implantation des composants est soignée.
Toute la partie analogique est montée sur une seule et même plaque monobloc et la disposition semble rigoureuse.
Les fils de liaison sont assez rares, cela témoigne du temps passé à la conception du circuit.

IN200 Atoll, vue sur les composants internes

La présence de deux transfos de 330VA chacun doit donner une assise confortable à l’écoute, tant aux circuits de préamplification qu’aux étages de sortie de puissance.
La vis de fixation centrale de chaque transfo est moulée dans une résine, ce qui évite les vibrations et confère à l’écoute un niveau de détail accru.

Vue côté gauche

Le circuit est parsemé de petits condensateurs électrolytiques de découplage, ce qui est une bonne chose.
Sans doute si ceux ci avaient été en partie remplacés par des modèles au polypropylène, l’appareil serait rentré de plein pied dans la cours des grands ! mais le prix n’aurait pas été de 2000$ sur les tablettes.
Coté dissipateurs, cela peut sembler un peu juste.
Cependant, une mise en fonctionnement confirmera leur efficacité.

Vue sur le côté droit

Le seul petit regret est d’avoir les gros condensateurs de filtrage proche des fiches RCA d’entrée.
Le fort courant traité par ces composants ne va pas influer positivement sur le signal d’entrée, en revanche, cette implantation permet d’avoir des liaisons vers les fiches de sortie de puissance très courtes.
Le constructeur n’a pas été avare en fusibles, il ne sera sans doute pas superflu de l’équiper de modèles étudiés pour l’audio.
En résumé, cet appareil laisse augurer un bon profil sonore, il inspire confiance.

Junilabs

Manager : Eric Juaneda
Site web perso : http://tech.juaneda.com
Page web professionnelle : http://www.junilabs.com


IN 200 acte un, scène un

Jusque là rien de particulier, tout semble conforme à ce que nous nous attendions de voir sur un appareil de cette gamme, jusqu’au moment où j’ai commencé à écouter de la musique.
Cet ampli intégré n’en a pas l’air, mais il sait captiver son auditoire, certes, il lui manque une robe plus sexy, mais je conçois que cela puisse être du domaine subjectif et personnel, une paire de connecteurs XLR et d’autres « babioles », nous auront l’occasion d’y revenir.

Atoll IN200, face avant

En mode intégré, le son s’est avéré être dans la bonne moyenne, certainement grâce à l’utilisation d’un module numérique de préamplification contemporain qui a déjà fait ses preuves sur le Atoll PR5.1, en revanche une fois basculé en mode « By pass », une page se tourne vers une nouvelle histoire et c’est à ce moment là que les disques se sont succédés.

On pourra dire ce que l’on veut des choix fait au niveau de l’implantation des composants électroniques, voire du mode de classe de cet ampli, il n’en est pas moins vrai que la musique reproduite avec l’IN200, tel que nous l’avons installé, est servie sur un plateau d’argent, il n’y qu’à tendre la main et accessoirement les oreilles, pour s’apercevoir que l’on est face à un appareil bien construit, simple, mais ôh combien musical, qui ne demande qu’à s’exprimer, en autant de lui en donner les moyens.

Je m’explique

Pour nous en assurer du potentiel, nous avons installé l’Atoll IN 200 dans diverses configurations, pièces et enceintes acoustiques différentes, puis comparé, car c’est ce qui nous intéresse, savoir où on se situe quand on a un appareil entres les mains. L’installation a toujours été la même en terme de câblage et c’est important de le noter, tous nos essais se sont déroulés avec notre protocole habituel, cordon AC Blueberry Hill Audio, modèle Figaro hybrid et prise murale GTX sur boîtier RTP-6 ou comme vous le verrez chez Yves, installée dans le mur.

Le IN 200 en face à face

Le couple idéal ampli Atoll IN200 et enceintes Klaro modèle Summus

Premier contexte : l’IN200 dans mon système hifi

  • Lecteur numérique CDP integris (made in Canada) by Aurum Acoustics
  • Mono block amplificateur class « D » CL3 Gemincore (France)
  • Amplificateur intégré ATOLL IN200 (France)
  • Enceintes acoustiques Klaro, 3 voies, modèle Summus,
  • Câbles AC power : FIGARO Hybrid power cord, by BlueBerry Hill Audio, made in Canada,
  • Câbles RCA line stage interconnect Figaro BlueBerry Hill Audio,made in Canada,
  • Câbles de haut-parleurs : CARDAS, Neutral Reference, Furutech rhodium banana plugs,
  • Meuble inovaudio® de la série « Studio » (made in Canada) by By myself
  • Pointes et contre-pointes à 3 matériauxinovaudio®, made in Canada.

Face à mes blocs mono Gemincore en class D, l’avantage est allé au IN200, mais seulement en mode « by pass » ou la qualité de reproduction des médiums aigus, m’a vraiment plu, je n’ai pas retrouvé cette articulation sur mes références habituelles, chose curieuse, j’ai donc décidé de voir à ça, un démontage en règle m’en apprendra d’avantage.


Second contexte, le IN 200 dans le système à Luc . L

Atoll IN200 en arrière d\’une paire de Martin Logan Request
  • Haut-Parleurs MARTIN LOGAN REQUEST
  • Ampli Intégré YBA DESIGN YA 201
  • Lecteur CD CAMBRIDGE AZUR 640C
  • Processeur Audio AUDIO RESEARCH SDP1
  • Ampli arrière NAD 2140
  • Platine analogique SYSTEME-DECK11 avec bras Profile.
Platine analogique Systeme Deck 11 et lecteur de CD Cambridge 640C

Face à l’intégré YBA 201 l’avantage a tourné vers le Atoll IN 200, plus d’autorité, plus de présence, image stéréo mieux structurée et toujours ces beaux timbres de voix.

Dans le confort douillet de l’espace dédié chez Luc

Le IN 200 dans le système de Yves

Atoll IN200 face au Chord CDM 2600

Face à l’amplificateur intégré Chord CPM 2600, l’avantage a tourné au IN 200, de pas grand chose, mais toujours grâce à ce fameux équilibre tonal et cette articulation sur le médium aigu, la rapidité et la tenue des graves, bref, c’est musical et ça s’entend, qu’est ce que vous voulez que je vous dise, la sonorité est vraiment agréable avec le IN200, on n’a pas cette coloration dans la bas mid que l’on entend sur le Chord, certes, cela n’est pas désagréable, puisque ça apporte un petit côté romantique à l’écoute, mais ça ne passe pas toujours inaperçu, en particulier sur les notes du piano.

Le IN200 détache les notes, tient la note, pas de trainage, pas de coloration, c’est propre et net.


Mais que s’est il passé?
Sommes nous devenus sourds subitement?
Comment est ce possible qu’un « simple » intégré Atoll de moyenne gamme puisse être passé en avant de produits bien plus réputés?
Est ce dû à une conception sérieuse, le soin apporté au schéma d’amplification, la rigidité du coffret, l’expertise du manufacturier acquise durant toutes ces années? Le tout conjugué a permis à Atoll de se positionner sur un marché jusque là réservé au haut de gamme en terme de performance, il est clair qu’il va falloir compter avec eux pour ce qui est du haut de gamme accessible et ça c’est une vraie bonne surprise.

Je suis désolé, mais c’est la vérité, jamais je n’aurais imaginé être à ce point enthousiaste face à un intégré Atoll… du moins avec les références qui sont en ma possession et je n’ai pas été le seul.

Oui, je sais, vous allez me dire que j’ai plus porté mon attention sur le mode « by pass » et non sur l’intégré en lui même, je vous l’accorde, mais quitte à solliciter mon avis sur ce produit, je ne vais vous parler que de ce que j’ai particulièrement aimé, et ce n’est pas le mode intégré qui a retenu toute mon attention, le module préampli est bon, mais juste bon, je ne m’attendais pas à autre chose sachant à quel point il est compliqué de réaliser un bon étage de préamplification, en particulier quand on parle d’un intégré aux alentours de 2000$, ce qui correspond à peu de chose près à ce que je m’attend de payer seulement pour un préampli digne de ce nom, alors je ne vais pas vous raconter d’histoire, c’est un banc d’essai, pas un publi reportage.

En revanche, ce qui est intéressant avec le Atoll IN200 c’est son côté versatile, il peut se transformer en double blocs d’amplifications, juste en changeant d’entrée RCA, c’est quand même une fonction bien pratique à l’usage que bien du monde aimeraient avoir sur leur appareil.

Il faut toujours penser évolution de son système, dans la circonstance Atoll offre des perspectives d’avenir où il n’est pas nécessaire de remplacer quoi que ce soit, le matériel reste en place et s’adapte à la nouvelle donne, c’est brillant, un peu comme la philosophie Linn, mais dans une autre tranche tarifaire.

Les points communs qui reviennent suite à ces différentes écoutes

Bonne tenue en puissance, les attaques sont franches, l’équilibre tonal se prolonge dans la justesse des timbres, même à volume élevé, les voix sont articulées et naturelles, tout comme les graves qui sont d’une lisibilité effarante pour cette catégorie de produit, on ne rencontre généralement ce genre de sonorité que sur des machines bien plus haut de gamme, au double du prix au moins.

Ampli intégré Atoll IN200

Ce n’est pas compliqué, je suis encore en train de me demander comment ce « petit » intégré est parvenu à nous charmer, mais c’est un fait, il l’a fait.
Il nous a donné envie de taper du pieds et de laisser le disque jouer du début à la fin.

Détail d’optimisation

Cette partie s’adresse tout particulièrement aux possesseurs ou futurs possesseurs d’amplificateur Atoll IN200, je ne vais parler que du modèle que j’ai eu à l’essai, mais on peut présager que ce qui suit sera utile également pour les autres références Atoll.
Tout comme nous l’avions fait lors du banc d’essai de l’excellent ampli Genesis GR360, qui nous sert maintenant de référence dans notre auditorium de Québec, nous avons posé l’ampli intégré Atoll IN200 sur un seul point d’appui, situé sous sont châssis, pile au niveau de son centre de gravité, proche des deux transfos, il peut reposer ainsi en équilibre sans aucun soucis.
j’ai utilisé pour se faire, une contre-pointe à 3 matériaux issue de mon catalogue, composée d’un ply wood 13 plis d’une pastille de composite et d’un insert en aluminium.

Atoll IN200 posé sur une contre-pointe unique en son centre

Le son est passé de bon à très bon sur tous les registres que nous avions déjà louangés et qui ont fait la singularité de cet appareil, la dynamique a fait un bon en avant, sans rien changer de ce fameux équilibre tonal.

Lors de la session chez Yves, nous nous sommes surpris à écouter plusieurs fois de suite la plage N°9 du disque « Blues » par George Faber, Anne Bisson « Blue mind » la N°2 et N°6 ainsi que la session de piano vu par Blue Coast Records, une prise de son exceptionnelle (dynamique remarquable).

Le IN 200 s’en est sorti avec les honneurs, de part ses timbres si étonnants, les grandes enceintes Mirage M1 de Yves se sont littéralement métamorphosées …  » … rappelle moi combien il coûte cet ampli déjà? c’est troublant… »

Second point intéressant, le cordon d’alimentation électrique… je vais en faire sourire plus d’un, mais, c’est un point capital, souvent négligé et à tord, car il en va souvent des performances d’un appareil.

En l’occurrence, le IN 200 n’échappe pas à cette règle, soignez son arrivée électrique et votre retour sur investissement sera décuplé.

C’est paré de ses atours que le IN200 prend son envol, vient nous séduire, sans cela, il reste performant oui, mais pas au point de faire tourner les têtes et c’est bien important de le préciser, il y a un océan entre l’appareil au sortir de sa boite et le même installé avec soin.

Atoll IN200 et son alimentation électrique

Nous avons commencé par le raccorder avec son cordon AC d’origine, puis nous sommes passés rapidement à autre chose, idem pour le Chord et le YBA, tout comme mes blocs mono qui ont eu droit à une prise Furutech GTX Rhodium et un cordon AC de la gamme Figaro du manufacturier canadien BlueBerry Hill Audio.

J’insiste sur ce fait, car vous êtes nombreux à porter attention au contexte dans lequel se déroule les écoutes et vous avez raison, ce sont souvent ces « petits détails » d’optimisation qui vont faire toute la différence.

Fermons la parenthèse

Dommage que le plumage du IN 200 ne soit pas à la hauteur du ramage, la performance audio étant le point fort, cet ampli est de notre point de vue, un très bon appareil, qui ne reflète en rien sa position dans la gamme moyenne, vous devriez le considérer lors de votre prochain achat, côté son, il a tout ce que l’on est en droit d’attendre d’un authentique appareil hifi, sans les travers, peu de chauffe, faible encombrement, niveau de bruit encore acceptable, c’est un point qui pourrait cependant être amélioré, mais surtout il offre une palette harmonique sans rapport ni à son prix, ni à son look, ni à ses origines, pardonnez moi de vous le dire, mais Messieurs de chez Atoll, je ne sais pas si vous en êtes conscient, mais vous venez de réaliser un appareil digne d’être porté en version « Signature ».

Avec un potentiel pareil, ce serait étonnant que ce modèle ne fasse pas long feu.

Quelques suggestions à l’attention du manufacturier Atoll:

  • Un boîtier plus « sexy »,
  • Une paire d’entrées XLR si cela est compatible avec le schéma d’amplification employé,
  • Double Binding post Furutech rhodium pour les sorties haut-parleurs,
  • Condensateurs au polypropylène,
  • Fusible Isoclean ou Furutech,
  • IEC Rhodium,
  • et pour terminer un cordon électrique digne de ce nom, l’un de mes correspondants en France m’indique qu’il a essayé un Wireworld, modèle Stratus, vendu 89€ en Europe et qui semble t il fait des merveilles.

Pour information il existe un site internet qui s’apparente à une version Recherche et Développement autour des produits Atoll et qui me semble très intéressant à visiter, les tweaks et autres améliorations vont bon train, cela peut ouvrir de nouvelles perspectives pour les plus « pointus » d’entres vous.


Bon sinon, pour revenir à la version actuelle du Atoll IN200, et bien on peut dire que c’est une réussite.

Je serais tout à fait capable de vivre avec cet appareil comme base d’amplification sur un système de la rédaction, tant il est pétri de qualités, celles qui font et forgent les bonnes réputations, je ne suis donc pas étonné de constater qu’après toutes ces années Atoll soit toujours créatif et pro-actif sur le marché de l’audio.

Ne vous fiez pas trop sur ce qui se disait il y a 5 ou 6 ans sur Atoll, il semble que leur savoir faire s’est amélioré au fil du temps et qu’à présent ils sont arrivés à maturité, bravo.
Ma curiosité me pousse à savoir comment se comporte la version 400, si j’en juge par les performances du IN200, ce doit être quelque chose d’intéressant, voire basculer directement sur des blocs puissance du même calibre.

Je reconnais avoir été présomptueux à l’endroit de la marque Atoll et je m’en excuse.

Pour terminer

Dans tous les cas, je sens que je ne vais pas me faire que des amis en ayant osé porter un tel jugement positif sur un « simple » amplificateur intégré de moyenne gamme à 2000$, mais j’assume entièrement ce que je viens d’écrire, c’est un bon amplificateur capable d’aller plus loin que ce que le laisse supposer sa classification au catalogue.

Amplificateur intégré Atoll IN200, sobre mais musical

Pour vous en convaincre, le meilleur moyen de savoir si ce IN200 vaut vraiment la peine, ce serait d’aller le vérifier par vous même et de prendre le temps de visiter votre revendeur pour une écoute.

Cependant, gardez à l’esprit exactement les propos qui ont été rapportés plus haut, le contexte peut aider cet appareil à passer du simple moyen de gamme à haut de gamme si l’installation est réalisée avec soin. cqfd

Une dernière chose, souvenez vous bien de ceci, si le Atoll IN200 n’avait pas dépassé nos attentes, s’il ne s’était pas avéré digne d’intérêt, nous ne vous en aurions pas parlé, c’est la condition pour être publié dans nos pages.

Nous avons au sein de notre équipe des personnes de valeur, un gars comme mon copain Yves, ancien professionnel de l’audio, qui participe souvent à nos tests, n’est pas du genre à s’en laisser compter, il a une très bonne oreille et de l’expérience, quand il porte un jugement, vous pouvez lui faire confiance, il sait de quoi il parle.


Conclusion

Points forts Strengths/ Points forts :

  • Télécommande,
  • Equilibre tonal,
  • Médium articulé, justesse des timbres,
  • Tenue en puissance,
  • Fonction « By pass »,
  • Sortie auxiliaire pour raccorder un second ampli,
  • Bon potentiel d’évolution,
  • Fabriqué en France.

Points faibles Weaknesses/Points à améliorer :

  • Pas d’entrées XLR,
  • Le prix, bien que justifié par un bon standard de fabrication en France,
  • Le design un peu trop sage.

Discographie lors des écoutes

  • Metallica : Nothing Else Matters,
  • Avichai Cohen : Continuo,
  • Laurence Revey : Immortal,
  • Anne Bisson : Blue mind, plages N°2 et N°6,
  • George Faber : Blues, plage N°9,
  • Oscar Peterson Trio : We Get Requests [K2HD],
  • Roger Waters : Amused to death, version Japon,
  • Duos Taratata : Tears for fears et John Lennon « Stand by me », Isaac Hayes et Soul II Soul « Papa was a rolling stone »,
  • Blue Coast Records : E.S.E Sessions + While She Sleeps : Art Lande · Piano Lullabies (Piano classique, voix, guitare) et piano seul,
  • Miami Vice : Band Originale du film (Métal, électro, pop, rock prog),
  • Bluebone : Devil Keep Chewin’ (Blues),
  • CD test N°3 Prestige Audio Vidéo (Orgue, Jazz trio, percussions, Orchestre, duo de piano, chœurs d’hommes),
  • Analekta (.flac) Andre? Laplante – Chopin_ Sonate No. 2 en si be?mol mineur, op. 35 _ I. Grave – Doppio movimento
  • Analekta (.flac) Ensemble Caprice – Vivaldi_ Gloria en re? majeur, RV 589 _ I. Allegro_ Gloria in excelsis Deo
  • Analekta (.flac) Vale?rie Milot – Godefroid_ E?tude de concert en mi be?mol mineur
  • Analekta (.flac) VIVALDI_Gloria_I_Caprice
  • Analekta (.flac) BEETHOVEN_Symphony No7_Allegro_OF_JPTremblay
  • Analekta (.flac) BACH_Magnificat BWV243_Magnificat_anima_BachChoir
  • Holst The Planets édité par Fidelio,
  • Musica Svaeciae : Le sacre de Gustav III sous la direction de Stefan Parkman.
Le sacre de Gustav III
Anne Bisson : Blue mind
Roger Waters
Amused To Death by Roger Waters
Holst The Planets

Fin du premier acte, la suite au prochain épisode, d’un commun accord avec le distributeur canadien, nous allons installer l’intégré IN200 avec les enceintes Klaro.

Chose certaine, Mario Gagnon le distributeur canadien avait raison, Atoll a bel et bien amélioré sa production, nous avons pu le vérifier sur 3 systèmes très différents et c’est un constat unanime, le modèle intégré IN200 reproduit la musique avec fidélité, que demander de plus à un amplificateur?

Il saura servir les intérêts d’un amateur de musique qui souhaite se constituer un système haute-fidélité évolutif et performant, pour un budget encore réaliste.
Si vos pas vous conduisent à la boutique Audio D’Occasion sur Ontario à Montréal, demandez à écouter cet intégré Atoll IN200 avec les enceintes Quad 22L à 2100$ ou Elac FS247 à 2700$ et revenez partager cette expérience avec nous.

Pour ses qualités de reproduction musicale l’Atoll IN200 est récompensé : choix de la rédaction

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Contact et information

Revendeur et distributeur au Québec-Canada

AUDIO d’OCCASION
Manager : Mario Gagnon
1325 Ontario
Montréal
H2L 1R8
Tél : 514-522-2020
Sans frais : 1-888-738-HiFi (4434)


Cet article a été rédigé par Marc PHILIP, rédacteur indépendant, tous droits réservés, copyright 2011, les textes et photos sont la propriété de l’auteur et du magazine.
Bon divertissement.

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